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Critique

Notre critique du tome 2 de la Petite Faiseuse de Livres

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Dessinateur : Suzuka
Scénariste : Kazuki Miya
Éditeur : Ototo Manga
Collection : Shonen
Genre : Romance, Heroic-fantasy
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 28 février 2020
Prix : 6,99€
Statut de la série : Terminée en 7 volumes

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Résumé

Urano, la bibliovore réincarnée dans le corps de la fragile Maïn, continue de chercher un moyen d’avoir des livres. Dans ce monde, les livres et les parchemins sont hors de prix. Elle se lance donc dans la fabrication de papyrus et de tablettes d’argile. Entre un quotidien chargé et une santé très fragile, les projets livresques de Maïn n’avancent pas vite du tout…

Notre critique

Amateurs de livres, voici la suite des aventures d’Urano, grande bibliovore devant l’Eternel, qui a été ensevelie sous ses propres ouvrages et qui s’est réincarnée dans le corps d’une petite fille qui ne sait pas encore lire : Maïn!

On suit le nouveau quotidien d’Urano, dans la famille de Maïn, et surtout sa quête pour créer elle-même ses propres livres et ainsi, satisfaire sa soif de lecture. Dans ce monde, les parchemins et les livres sont à des prix exorbitants et sa famille n’a pas les moyens de lui en acheter. C’est ainsi que Maïn se lance dans la fabrication de papyrus, comme dans l’Egypte antique, mais le tressage est trop long et Maïn doit renoncer. Elle décide de fabriquer des tablettes d’argile, comme en Mésopotamie. Entre une santé fragile, aucune endurance, la pluie et les accidents de cuisson, tout ne marche pas comme l’espère la petite fille. Mais rien ne l’arrête! Maïn apprend à écrire et à lire avec Otto, un garde sous les ordres de son père. Elle fait également de jolis paniers, souvenir de sa vie antérieure, et elle manie également très bien le crochet. Ustensile qu’elle fait fabriquer par son père et qui plaît d’emblée à sa mère! Et pour sa soeur, Tuuli, elle crée une joli pince à cheveux, avec des fleurs en crochet. Enfin, douée en cuisine, elle réalise des recettes délicieuses à base de parou, sorte de fruit que l’on cueille sur un arbre éphémère.

Dans ce tome, Maïn, qui ne vise que son objectif, se heurte à la sensibilité des autres, et ne se rend pas toujours compte qu’elle blesse ceux qui l’aime par ses actes ou ses paroles. Comme sa soeur, jalouse de son tressage de panier, alors qu’elle est l’aînée, ou encore son père, jaloux de l’affection qu’elle porte à Otto, qui ne représente pour elle que celui qui lui ouvre la voie vers l’écriture. Mais on ne s’attarde pas trop sur ces sentiments négatifs, car Maïn est adorable et sait se faire pardonner de ses erreurs. Même si sa vie a bien changée, Urano s’adapte plutôt bien à ce nouveau quotidien, plus rude, et à ce corps, très fragile. Elle ne démord pas de son but, a un caractère jovial et elle a plein d’idées pour améliorer leur quotidien.

Le dessin est vraiment agréable, fin et en rondeur, avec peu de décor, mais des personnages aux traits réguliers et classiques. Sur la jaquette, Maïn porte un plateau de paroucakes, recette de son cru, à son ami, Lutz, qui l’accompagne souvent dans ses déplacements. Autour d’eux, on trouve un panier tressé, un parou, des craies, une tablette et une pince avec des fleurs en crochet : c’est-à-dire toutes les péripéties de Maïn dans ce tome!

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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