Critique
Notre critique du tome 2 de Rasetsu – Primal Hunt
Dessinateur : Eudetenis
Scénariste : Eudetenis
Editeur : H2T
Collection : Seinen
Genre : Combat, fantastique
Public : + 14 ans
Contenu : 224 pages
Sortie : 23 septembre 2020
Prix : 7,95 euros
Statut de la série : En cours de publication
“Bien décidé à en savoir plus sur Ryo et Nata, Ren accepte de mettre ses aptitudes au service d’un mystérieux groupe de chercheurs fondé par une coalition internationale. Sa mission: infiltrer l’organisation des Kravyads pour trouver le scientifique à l’origine de sa mutation, Démétrios Chagas. Tout porte à croire que son frère aîné, Ryo, se trouve avec lui.”
S’il fallait résumer ce volume en un seul mot, ce serait : Baston. En effet, ce deuxième tome est une suite quasi ininterrompue de combats. Le lecteur passe de la forêt amazonienne à New York et plus précisément à Rockaway Beach, une station balnéaire située au sud du Queens.
Ren, toujours à la recherche de son frère et de Nata, est envoyé là-bas par l’organisation qu’il a rejoint. Une fois sur place, il se met à la recherche d’une personne surnommée ‘Big Fish’.
Là-bas, il se rend compte que des sans-abris sont enlevés et qu’un trafic de chair humaine est en place. Ce trafic est disputé entre deux bandes rivales, toutes les deux composées de membres pouvant de transformer en créatures toutes diverses et variées. Comme les deux factions vivement dans une zone côtière, leurs membres se métamorphosent en créatures marines.
Dans ce volume, Ren est seul sur place pour lutter contre ces bandes organisées et mener son enquête sur son frère et le savant qui est à l’origine de sa mutation.
Le plus spectaculaire est la manière dont il réussi à maîtriser sa transformation en panthère et les pouvoirs qui en découlent. En effet, en mangeant le cerveau d’une personne en vie, il est capable d’assimiler toutes les informations qu’il contient. La technique est peu ragoûtante mais très efficace.
Il va ainsi remonter jusqu’au grand patron, Big Fish.
Max Hogan, alias Big Fish, est le principal antagoniste de Ren dans ce volume. Son apparence est volontairement inspirée par celle du catcheur Hulk Hogan. Ancien catcheur reconverti dans le crime organisé, il est dévoué corps et âme à son ‘boss’ dont on ne sait pas grand-chose. Il est extrêmement puissant sous sa forme humaine et devient encore plus fort et monstrueux une fois transformé.
Le lecteur se rendra compte que la transformation des différents personnages marque leur place dans la hiérarchie de leur bande. En effet, les petites frappes se transforment en sardines ou en geckos alors que les grands chefs se transforment en crocodile géant ou en orque dans le cas de Big Fish.
Le combat contre Big Fish occupe plus de la moitié du volume. Il est surtout là pour étaler les différentes techniques des deux personnages. Il faut cependant lui reconnaître une mise en scène intéressante, très proche des films d’action américains. C’est malheureusement là le seul point fort de ce volume qui est une suite de combats qui vont de la baston de rue au règlement de compte personnel.
Le dessin est détaillé et nerveux sans jamais paraître brouillon ou trop chargé, même au plus fort des scènes de combat.
Scénaristiquement, il ne se passe vraiment pas grand chose. Les quelques informations intéressantes sont résumées sur le quatrième de couverture.
En bonus, à la fin du volume, il y a une présentation du personnage de Max Hogan et de quelques transformations.
C’est une série qui plaira surtout aux amateurs de combats.
À la fin du volume, Ren s’envole pour Dubaï afin de continuer son enquête sur le docteur Démétrios Chagas. Que trouvera-t-il une fois sur place ?
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