Notre critique du tome 2 de Shine

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Grâce au père de Chiyuki, Ikuto a réussi à rentrer dans l’équipe du jeune styliste Yanagida qui doit présenter sa première collection à la Fashion Week de Tokyo. Le jeune styliste est excessivement exigeant et pousse son équipe à bout. Porté par son désir d’apprendre, Ikuto profite au maximum de cette opportunité inespérée mais, à quelques minutes du début du défilé, deux assistants et une mannequin tombent malade. Chiyuki est envoyée par l’agence Mille Neiges pour remplacer le mannequin et Ikuto se voit contraint de remplacer à lui tout seul les deux assistants. Tiendra-t-il le coup face à la pression?

Ikuto découvre de manière un peu brutale un univers qu’il savait dur  mais dont il avait largement sous-estimé la difficulté. En parallèle, on découvre que Chiyuki est, au contraire de lui, rôdée aux exigences des défilés. C’est d’ailleurs elle qui va le guider et lui faire apprendre le plus de choses au cours de cette expérience. Grâce à se créativité et à son astuce, Ikuto réussira à faire défiler Chiyki tout en contribuant au succès de la ligne du styliste Yanagida.

Le personnage de Ikuto montre une très grande évolution au cours de ce volume. Il découvre l’univers professionnel et la pression qui repose sur les épaules des jeunes créateurs qui veulent percer dans le milieu. Les enjeux sont énormes et le personnage les prends à cœur, arrivant même à avoir un peu de reconnaissance de la part de Yanagida qui acceptera de le voir continuer à travailler pour lui, ce qui montre à la fois sa détermination et sa force de caractère.

Dans ce volume, Chiyuki est plus en retrait, servant de guide à Ikuto.

La différence d’ambiance entre la majesté du podium où défilent les mannequins et la ruche en coulisse est très bien rendue et occupe une place centrale dans ce volume. Ce évènement pourrait être comparé à un combat où les deux personnages principaux doivent faire leurs preuves afin de pouvoir continuer à poursuivre leurs objectifs.

Le dessin suit la même ligne que le volume précédent: des décors épurés où n’apparaissent que le principal. Les effets de trame n’étant réservés qu’au podium et encore, même dans ce cas, ils sont utilisés avec parcimonie, ce qui permet d’avoir des scène éblouissantes (échos des spots) sans en faire de trop. De plus, toujours dans la lignée du premier volume, nous avons une très belle couverture.

De belles choses sont mises en place. Reste à voir si l’histoire arrivera à suivre.