Dessinateur : Kanako Meiji
Scénariste : Kanako Meiji
Éditeur : Ototo Manga
Collection : Shonen
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 31 janvier 2020
Prix : 7,99€
Statut de la série : Terminée en 3 volumes
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Résumé
Au Temple de Gardelan, on s’active. Voilà un siècle que cela ne s’était plus produit : le Temple va produire une chorale ! Ainsi, beaucoup de personnes se dirigent vers la ville, comme Enakin Clark, second fils de la famille royale. En traversant la forêt, le jeune homme fait un malaise et semble ne plus se contrôler. Puryo, de son côté, tente d’en apprendre plus sur la 14ème prêtresse disparue subitement. Des décisions difficiles s’annoncent pour la jeune fille.
Notre critique
Agasa, jeune sœur du Temple de Gardelan, est choisie pour faire partie de la chorale. Elle est souvent accompagnée par l’esprit de sa sœur, décédée par sa faute pense-t-elle. Seulement, la jeune fille n’a jamais eu de sœur. Quel est donc cet esprit qui l’accompagne et interagit avec elle ? Cet esprit est-il bon ? Il pousse quand même la jeune fille à suivre Fouvo, un des trois Sages, dans le Domaine des Dieux, où les humains ne sont pas autorisés. Puryo, en venant en aide à Agasa, lors d’une partie de cartes avec les trois Sages, sera possédée par l’esprit de Bredan. Ce dernier va l’aider à vaincre ces cruels personnages afin de créer la chorale du Temple. Enakin Clark, membre de la famille royale, et idiot notoire, arrive au Temple en compagnie de son suivant, Cocchi, qui lui, est plus sérieux et intelligent. Sur la route dans la forêt, il frappe de son épée un feu, situé au milieu de la route. Son épée est détruite et, comme sans arme, il se sent nu, Enakin va mettre la main sur une hache… Au soir, il sera comme possédé par un familier de Marcos, un Sage qui s’est enfui avec la 14ème prêtresse, et s’en prendra à Puryo. Cette dernière est bien décidée à en savoir plus sur la disparition de cette prêtresse, donc après avoir lu son journal, elle prend une décision qui peut avoir de lourdes conséquences.
On trouve dans cette œuvre tout un univers de créatures, maléfiques et mangeuses d’hommes, de statues qui prennent vie, d’esprits mauvais, d’endroits sombres. Puryo vit dans un monde dangereux, où il ne fait pas bon s’écarter du chemin. La mort et les esprits flottent dans l’atmosphère.
Meijo Kanako n’a pas son pareil pour nous faire plonger dans un univers glauque, sans en avoir l’air. Car le dessin sur la jaquette est naïf, simple et assez rond. Une fois les pages tournées, on découvre un dessin assez sombre, pas très lumineux, dû notamment aux jeux d’ombres et aux décors souvent plongés dans le noir. Au niveau des personnages, le trait semble crayonné, il n’est pas fait d’un trait. Il y a une vaste gamme d’émotions qui passent sur les visages. Des visages souvent en adéquations avec le caractère du personnage : ceux des sages sont assez laids et cruels, par exemple. Sur la jaquette, Puryo et Minmi, sa fidèle première assistante, sur qui Puryo peut compter.