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Japon

Notre critique du tome 24 de « Nura le Seigneur des Yokai »

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Actu Manga, Critique Manga, Kana, Manga, Nura - Le Seigneur des Yokaï, Nurarihyon no Mago, Shonen,

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Dessinateur : Hiroshi Shiibashi
Scénariste : Hiroshi Shiibashi
Éditeur : Kana
Collection : Shonen
Genre : Action, Baston, Fantastique
Public : Tout public
Site officiel : Kana
Prix : 6,85€
Sortie : 20 novembre 2015
Statut de la série : Terminée en 25 tomes

Le grand moment est arrivé : Seimei est revenu à la vie et Rikuo va l’affronter avec son cortège de 100 démons réunis. L’affaire promet d’être une épreuve qui commence par la nécessaire destruction de la barrière protectrice du château de Seimei. Seul Ryûji semble en être capable mais il sait qu’il n’a pas le talent de celui qui édifia cette barrière magique, Tenkai, qui fut son modèle. Grâce aux informations réunies par les amis de lycée de Rikuo et au concours d’Ao et de Kuro, il pense avoir trouvé la faille qui sera la source de sa réussite. Pendant qu’il se prépare au défi de sa vie, des yokai de tout le Japon convergent vers Rikuo, prêts à l’ultime affrontement. Mais Seimei aura à ses côtés les terribles Gokadoin et son cortège de yokai sortis des enfers… Sans oublier Hagoromo-gitsune bien décidée à intervenir dans le combat !
Avant-dernier de la série, ce tome 24 amorce la mise en scène de l’affrontement de légende tant attendu. A présent que Rikuo a grandi en puissance et en maturité, qu’il a fait la paix avec nombre de yokai ainsi qu’avec sa part de démon, le voilà fin prêt à faire toute la démonstration de sa volonté et de sa force pour l’accomplissement de son vœu : que la paix règne entre humains et yokai.
Il y a tant de personnages dans ce manga qu’il n’est pas aisé de conclure avec une mise en valeur de tous… Les principaux combattants ont droit à leurs pages de gloire, Ryûji en tête. Après la transformation spectaculaire de Yura, celle de son frère en met plein des yeux ! On a aussi le plaisir de voir entrer en scène la mère de Yuki-onna et le grand-père Nurarihyon.
L’action est au cœur de ce tome bien que relevée ici et là d’humour et de maigres flash-back destinés à adoucir le récit comme à faire durer le suspense. Il est plaisant de voir qu’Hiroshi Shiibashi n’oublie aucun de ses protagonistes même si l’impression tourne parfois au fouillis.
Le parallèle entre Rikuo et Yoshihira Abeno est bien montré et intéressant, il permet encore d’insister sur la volonté et le désir profond de Rikuo, ou comment il a transformé son rejet de l’héritage familial en but à atteindre.
Si la première partie de ce commencement de la fin est accrocheur avec l’action de Ryûji, la suite est un peu vite expédiée. On retrouve la facilité trop souvent usité dans beaucoup de séries à travers les différents palais qu’il faudra traverser pour atteindre le repaire du super boss, Seimei, chacun de ces palais étant défendu par un seigneur Gokadoin. Pour du classique, c’est du classique ! De même, la façon dont le groupe de Rikuo se divise, les yokai décidant de combattre un gardien de palais après l’autre pendant que Rikuo progresse vers le sommet, est vue et revue… On regrette enfin la rapidité avec laquelle les combats sont expédiés.
Certes, les affrontements qui n’en finissent plus de s’étirer sur plusieurs chapitres sont lassants mais là, on tombe dans l’excès inverse. C’est un peu dommage et donne l’impression qu’Hiroshi Shiibashi voulait en finir rapidement…
Heureusement, certains éléments donnent le change, notamment l’arrivée de Hagoromo-gitsune qui jette un froid et suggère de bons moments dans l’ultime tome à venir !
Le dessin de Hiroshi Shiibashi se plie à toutes les exigences de ce tome. Sur une mise en scène parfois dense et truffée de personnages et de yokai tous à l’allure très variée, il ne manque pas de souligner l’humour, l’action, les échanges et instants de réflexion. L’intensité dramatique passe aussi bien à travers les visages que les pleines pages avec des personnages en pied. Comme souvent, on reste béats face à l’adoption d’un style proche des représentations traditionnelles des yokai dans certaines doubles pages dont Hiroshi Shiibashi veut marquer l’importance. Cette capacité à marier les codes du manga au style classique par essence reste un élément marquant qui met en valeur toute la série.
A quelques chapitres de la fin, Hiroshi Shiibashi déploie son art sans faiblir, met en valeur son récit et ses personnages mais manque visiblement de pages pour exprimer pleinement les possibilités offertes par tous les personnages qu’il a créés. Néanmoins, on passe un très bon moment et on attend impatiemment le tome final et l’ultime affrontement !

Points forts : 

  • Le combat final commence fort 
  • Beaucoup de personnages créés tout au long du récit sont réunis 
  • Mise en avant de ce qu’est devenu Rikuo, de sa volonté d’un monde équilibré pour humains et yokai 
  • Personnages secondaires qui brillent par leurs actions, surtout Ryûji 
  • Suspense gardé pour l’ultime fin 
  • Action et baston 
  • Humour 
  • Dessin qui trait efficacement autant de personnages, sacré défi !
  • Alliance dessin manga et style traditionnel, certaines doubles pages sont superbes 
  • Édition française de qualité 

Points faibles : 

  • Combats expédiés un peu vite
    Idée classique de diviser les forces du héros et ses compagnons dans la succession de lieux défendus par les alliés de l’ennemi 
Verdict : Un Bon Tome !!! 

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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