Connect with us

Critique

Notre critique du tome 3 de Akû – Le Chasseur Maudit

Published

on

Dessinateur: Akeji Fujimura
Scénariste: Muneyuki Kaneshiro
Editeur: Pika Édition
Collection: Seinen
Genre: Historique, Thriller
Public: + 14 ans
Contenu: 224 pages
Sortie: 21 août 2019
Prix: 8,20 €
Statut de la série: terminée en 5 volumes

Acheter Site Officiel

Résumé

La présence de Akû ayant été révélée près du village où se trouve Ipin, ce dernier se porte volontaire pour aller à sa rencontre, espérant fuir avec lui. Un peu plus loin, dans un autre village, Ashura, ayant entendu les mêmes rumeurs se met également à la recherche de Akû, dans le but de le tuer afin de venger sa sœur. Akû, lui, ne pense qu’à poursuivre sa quête de vengeance, pourchassant et tuant tous les grash qui croisent sa route.

Notre critique

Le récit prend une tournure étrange. Par moment, il devient tellement absurde que le lecteur se demande vraiment le message que l’auteur veut faire passer dans son récit. L’impression est que l’auteur rentre dans un délire dont lui seul détient les clés et les codes pour le comprendre.

La plus grande partie du troisième tome relate la rencontre entre Akû, Ipin, Ashura et dame Obalcon. Chaque personnage va avoir avec Akû une interaction différente qui va du désir à la vengeance. Ipin, réduit à l’état de semeur, ou esclave sexuel, chez les Amazones, voit en Akû une chance de se libérer de son statut et de s’enfuir. Ashura veut le tuer pour venger sa soeur et Obalcon le veut comme reproducteur pour sa tribu. Si les intentions des différents protagonistes sont logiques avec leurs objectifs, les éléments extérieurs à la rencontre et au combat qui s’ensuit plongent le lecteur dans la perplexité.

Si le récit, au début, semblait vouloir être un récit initiatique, l’auteur se perd dans une fable où apparaissent des éléments contemporains à notre époque qui incorporés à l’époque préhistorique lui font prendre un tour absurde et incompréhensible. Au milieu de ce maëlstrom de personnages et d’éléments incongrus, les trois personnages principaux seuls semblent avoir un but cohérent avec leur époque et leur environnement.

Il faut cependant souligner une scène très intéressante où Ipin crée une fresque et la décrit avec ses sentiments et ce qu’elle représente pour lui et une plongée en plein 21e siècle où une guide de musée en fait une interprétation tout à fait autre. La situation fait sourire mais montre une réalité difficile du métier d’archéologue: l’interprétation des signes du passé. Ce moment, est, de loin, le plus intéressant du volume.

Le dessin est soigné et les personnages expressifs. Graphiquement, les détails et le décor restent le point fort de la série.

Malheureusement, plus le récit avance et plus les incohérences s’accumulent, laissant un lecteur perplexe qui se perd dans son récit et perd en même temps l’envie de connaître la suite. Dommage, car l’intention initiale était intéressante et peu commune aux thématiques habituellement représentées dans les mangas.

Geekette assumée et grande fan de manga depuis Dragon Ball. J'ai une fâcheuse manie de lire tout ce qui me tombe sous la main, ce qui permet de faire les meilleures découvertes.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

WC Captcha thirty six − = twenty nine