Dessinateur : Tsukumizu
Scénariste : Tsukumizu
Éditeur : Omaké Books
Collection : Seinen
Genre : Aventure, Tranche-de-vie
Public : +14 ans
Contenu : 224 pages
Sortie : 13 août 2020
Prix : 7,50€
Statut de la série : Terminée en 6 volumes
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Résumé
Yûri et Chito continuent leur voyage dans les ruines d’un monde dévasté, afin, notamment de trouver de la nourriture. Elles rencontrent très peu d’autres êtres vivants, aussi bien humains qu’issus de la faune ou de la flore. Elles semblent être les seules survivantes d’un monde qu’elles n’ont pas connu…
Notre critique
C’est avec une grande joie que l’on retrouve Yûri et Chito, qui poursuivent leur errance au milieu des décombres d’un monde dévasté. On s’interroge toujours sur leur destination, mais avec elle, on part à la recherche de nourriture et de nouveaux lieux. On découvre les vestiges d’une civilisation qui n’existe plus maintenant. Ici, nos deux héroïnes rencontrent un robot doué de parole, dont le travail est de veiller au bien-être d’un unique poisson dans un énorme aquarium. Ce robot est un reliquat d’un monde aujourd’hui anéanti, mais il continue le travail pour lequel il a été programmé, il y a bien longtemps. Yûri, qui pense beaucoup avec son estomac, car elle aime manger, va même jusqu’à le titiller, afin de pouvoir manger le poisson, qui a l’air succulent à ses yeux, comme elle le ferait avec un être humain. Car ce qui compte le plus pour les deux jeunes filles, c’est leur survie et cela passe par avoir assez de vivres pour continuer leur voyage. Dans ce tome, plus que dans les deux précédents, il est question de philosophie et de la valeur de la vie. Nos deux héroïnes ont des points de vues légèrement différents sur ce qu’est la “vie”, mais la rencontre d’une machine “qui semble vivante” car elle interagit avec elles, et semble même penser, va faire peu à peu évoluer leur point de vue, surtout celui de Chito. Ce tome, comme les précédents, nous force à réfléchir sur la vie, l’environnement, et l’avenir de notre monde, tel que nous le connaissons.
Le trait de Tsukumizu est régulier de tome en tome, avec un style qui lui est propre et facilement reconnaissable. Il faut dire que l’atmosphère chaotique du monde dévasté est très bien rendu au travers de crayonnés qui assombrissent le dessin à bon escient. Les ruines qui entourent les héroïnes sont écrasantes. On s’y sent mal à l’aise et perdu. Heureusement, la naïveté de Yûri allège cette ambiance étouffante. A la fin du tome, deux pages nous présentent le matériel utilisé par nos jeunes filles dans cette longue errance. Sur la jaquette, Yûri et Chito mangent leur ration au milieu des décombres.