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Critique

Notre critique du tome 3 de Goodbye Red Beryl

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Goodbye-red-beryl-tom-3-banniere-nipponzilla
goodbye-red-beryl-t3-nipponzillaDessinateur : Atami Michinoku
Scénariste : Atami Michinoku
Editeur : Taifu Comics
Collection : Yaoi
Genre : Fantastique, romance, drame
Public : Public averti
Contenu : 198 pages
Sortie : 10 juillet 2020
Prix : 8,99 €
Statut de la série au Japon : Terminée en 3 tomes

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Résumé

Akihiko réalise qu’il finira inévitablement par laisser Kazushige seul s’il demeure humain. Il cherche alors une solution auprès de Masakado qui lui propose de la transformer en vampire, mais il décline, sachant pertinemment que son amant refuse de sacrifier son humanité. Cependant, la détermination du jeune homme vacille. Doit-il vraiment rester humain et abandonner l’homme qu’il aime, ou devenir un buveur de sang pour vivre éternellement auprès de lui ?

Notre critique

Le dilemme qui hante littéralement Goodbye Red Beryl depuis le tout début occupe toute la trame de ce 3e et dernier tome.

À présent que cet amour réciproque est avoué et consommé, que la complicité entre Akihiko et Kazushige a atteint son apogée, il ne reste qu’un dernier obstacle à franchir. Poussé à bout par ses émotions, Akihiko croit un instant entrevoir la solution et cherche l’aide de Masakado. Le vampire qui a fait Kazushige joue un drôle de jeu. Est-il un allié ou un ennemi du couple ? Cherche-t-il à faire souffrir plus encore Kazushige qui l’a autrefois rejeté ou à l’aider afin de se racheter et apaiser l’horreur que lui inspire sa nature vampirique ?

Jusqu’à la dernière ligne, le mystère que représente Masakado reste entier. Malgré un chapitre dédié au récit de Moronatsu, son compagnon éternellement adolescent, les intentions de cet être énigmatique sont entourées de secret. Une seule chose est palpable : comme Kasushige, Masakado souffre de la solitude et, bien qu’il accepte sa nature plus volontiers, il recherche la compagnie. Il a sans doute créé Kazushige à cette fin mais n’a pas réussi… Seul Moronatsu est resté auprès de lui…

Entre souffrances passées et présentes, le couple Kazushige-Akihiko tente de passer outre ses différences. Mais Akihiko craint de plus en plus l’avenir. L’idée de laisser un jour Kazushige seul au monde le torture d’autant plus qu’ils se querellent sur le sujet. Tourmenté par sa nature vampirique et ses conséquences, Kazushige est fermé à toute option.

Pourtant, un événement tragique va le pousser dans ses retranchements. Initié par Masakado et l’amour qu’il ressent pour Kazushige, Akihiko va mettre sa vie en jeu pour accomplir ce qu’il fait de mieux : prendre soin des autres. Ce faisant, il va se retrouver dans une situation qui va pousser Kasushige à changer d‘avis. Mais s’il était trop tard ?

Que les fans de ce triptyque se rassurent… Au final, ce dilemme et la manière dont il trouve réponse dans la toute fin de la série n’est pas très surprenant. C’est même un classique du récit de vampire à teneur romantique. L’humain amoureux veut toujours céder à la tentation et rejoindre son âme sœur dans son existence nocturne baignée de sang ! Vu les réticences de Kazushige, seul un électrochoc émotionnel pouvait le faire changer d’avis et c’est précisément ce qu’utilise Atami Michinoko comme argument narratif.

Rien de surprenant dans le fond mais le tout est bien traité dans la forme. On tremble face au suspense grandissant, on frémit lorsque l’inévitable se produit et on sourit à la lecture des dernières pages.

Sous la plume encore plus élégante de tome 3, l’artiste présente une bonne fin pour un triptyque très yaoi entre sensualité, sexe et grands sentiments tragiques. La mise en scène est équilibrée et dose bien le suspense. L’intermède offert avec la naissance vampirique de Moronatsu est prenant et, s’il rallonge la série de quelques pages, il n’est pas qu’ornementale. On perçoit un peu mieux la trouble personnalité de Masakado. Anecdote : il fallait avoir remarqué la date mentionné au début du tout premier tome pour prendre la mesure du temps qui s’écoule dans cette histoire d’amour… Et noter le soin apporté aux décors et aux vêtements entre le début et la fin du récit. De quoi donner envie de relire l’ensemble des tomes au moins une fois !

Goodbye Red Beryl tire sa révérence avec élégance et offre aux lecteurs une fin attendue, certes, mais très agréable à lire. Un triptyque sympathique et réussi.

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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