Dessinateur: Naoki Serizawa
Scénariste: Naoki Serizawa
Editeur: Pika Édition
Collection: Seinen
Genre: Aventure, Suspens
Public: + 14 ans
Contenu: 216 pages
Sortie: le 28 août 2019
Prix: 8,20 €
Statut de la série: Terminée en 4 tomes
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Résumé
Mirai est désormais à la recherche de l’éminence grise qui a commandité l’assassinat de son père. Il est approché par l’inspecteur Aoyagi, qui suspecte un pouvoir surnaturel d’être au cœur de l’affaire sur laquelle il enquête. De son côté, Kageyama récupère des informations capitales chez Mirai… Les intentions de chaque protagoniste s’entremêlent, les menant inéluctablement vers la grande bataille psychique finale.
Notre critique
Après les événements survenus dans le volume précédent, Mirai tente de retrouver un semblant de vie normale. Malheureusement, il sera rattrapé et pourchassé jusque dans son lycée. Suite à une nouvelle intervention d’une détentrice d’une psychocard, sa meilleure amie se retrouve gravement blessée à l’hôpital. C’est à ce moment que Mirai prend pleinement conscience qu’il doit faire la lumière sur toute cette affaire et qu’il ne pourra vraiment, qu’à partir de ce moment-là, retrouver un semblant de normalité.
Dans ce volume, la première impression est la confusion. Les informations se bousculent, parfois à un rythme fort rapide et plusieurs lectures sont nécessaires pour bien saisir tout ce qui se passe. Les motivations et les mentalités de certains personnages sont difficiles à saisir et cela peut rendre le lecteur perplexe mais cela est visiblement voulu par l’auteur. Les informations sont parfois données de manière maladroite. En effet, ce qui paraît évident est expliqué alors que certains éléments mériteraient, pour la compréhension, quelques mots d’explication qui ne viennent jamais.
La vengeance est le thème principal de ce volume et le dicton de Machiavel: ‘La fin justifie les moyens’ pourrait résumer à elle seule la manière dont le récit évolue. La conclusion est proche et le lecteur peut ressentir une certaine précipitation dans la manière dont le récit est scénarisé. Par moment, on a l’impression que l’auteur est pris de court et qu’il se dépêche de mettre les choses en place. Plus de la moitié du volume est consacré à la mise en place des éléments qui constitueront le final du récit.
Le dessin reste détaillé et fouillé. Cependant, l’auteur fait de -trop- nombreux gros plans sur les visages de ses personnages. Par moment, on a presque l’impression de voir une caméra qui fait des zooms puis des retours en arrière incessants. C’est dommage car la mise en page casse un peu la tension que le récit tente de mettre en place, sans vraiment y parvenir.