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Critique

Notre critique du tome 3 de Sweet Home

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Dessinateur : Hwang Youngchan
Scénariste : Carnby Kim
Éditeur : Kioon
Collection : Toon
Genre : Webcomic
Public : + 14 ans
Contenu : 258 pages
Sortie : 6 octobre 2022
Prix : 15€
Statut de la série : Série terminée en 12 volumes

« Sans famille, sans amis, sans espoir… un reclus peut-il survivre à l’apocalypse ? Depuis son écran, Hyeon-Su assiste à l’effondrement de la civilisation et à l’avènement des monstres jusqu’aux plus hautes sphères de l’État ! Mais pour lui, au fond, ça ne change rien… Le monde est tout aussi effrayant qu’avant et le mieux est encore de rester cloîtré. Seulement voilà, la nourriture commence à manquer. L’adolescent se risque alors à mettre le nez hors de son appartement… et se retrouve face à une créature cauchemardesque dont la tête est à moitié coupée ! À présent qu’elle a pénétré chez lui, le jeune homme parviendra-t-il à lui échapper ? La série phénomène du web coréen débarque en France ! Avec son anti- héros lâché en pleine apocalypse, ce huis-clos horrifique vous tiendra en haleine de bout en bout. Déjà adapté en drama sur Netflix, Sweet Home n’a pas fini de faire parler de lui ! »

Hyeon-su s’est lancé dans le sauvetage de deux enfants piégés dans leur appartement par tous les monstres qui rôdent dans le building où ils vivent. Alors qu’il est contaminé et qu’il peut basculer à tout moment dans un état monstrueux lui aussi, Hyeon-su va avoir de l’aide d’autres survivants. La mission sauvetage qui commence sera longue et périlleuse…

Hyeon-su vit désormais avec une épée de Damoclès au-dessus de lui. Contaminé, il peut à tout moment se transformer en monstre, comme les autres habitants. Pour le moment, il arrive à contenir la progression de la “maladie”, mais des symptômes font leur apparition, comme une voix qui lui propose de réaliser ses rêves, ainsi que des saignements de nez. Donc, en plus de lutter contre les horreurs qui se baladent dans le bâtiment, il doit également lutter contre lui-même. Lui qui voulait en finir avec la vie, il se retrouve à se battre pour survivre. Et lui qui vivait reclus dans son appartement, le voici qui côtoie des gens avec qui il n’avait même jamais parlé. Les survivants de l’immeuble commencent à s’organiser et à se rassembler afin de survivre au chaos qui les entoure. Hyeon-su se lance dans le sauvetage de deux jeunes enfants et cela ne se fait pas sans douleurs.

Les caractères et les personnalités de chacun s’affirment de plus en plus. Certains survivants se retrouvent à affronter leurs plus grandes peurs, leurs démons intérieurs, et cela crée une dimension encore plus dramatique à cette série horrifique. Toute l’ironie de ce scénario vient du fait que Hyeon-su voulait mourir et qu’il se retrouve à se battre pour sa survie, mais également celle de parfaits inconnus. Dans ce huis-clos, on découvre des êtres qui s’organisent pour survivre et faire face aux monstres qui les entourent.

Entièrement colorisé, ce webcomic coréen reste régulier dans son charadesign et dans l’intensité de son scénario. Les monstres nous glacent les sangs, torturés par leurs émotions et leurs désirs. La psychologie des protagonistes est bien étudiée même si par moment, on peut regretter leur grand calme. Aucun ne semble péter un plomb et sombrer dans une forme de folie, malgré cette situation inexplicable que ni la science, ni la philosophie ni les religions ne peuvent expliquer.

Sweet Home
90 Rédaction
Lecteurs 0 (0 votes)
Résumé

Plongés en pleine apocalypse, on s’immerge dans ce huis-clos horrifique dès les premières pages, au point de se sentir oppressé dans cette ambiance chaotique. L’auteur nous tient en haleine de tome en tome. On attend la suite avec impatience !

Scénario90
Dessin85
Édition90
Originalité85
Mise en scène90
Intérêt sur la durée95
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De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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