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Japon

Notre critique du tome 3 de « Sword Art Online – Mother’s Rosario »

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Critique Manga, Manga, Ototo, Shonen, Sword Art Online, Sword Art Online II : Mother's Rosary,

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Dessinateur : Tsubasa Haduki
Chara-design : Abec
Scénariste : Reki Kawahara
Éditeur : Ototo
Collection : Shonen
Genre : Science-Fiction
Public : Tout public
Sortie : 24 mars 2017
Prix : 6,99€
Statut de la série : Terminée en 3 tomes

Suite à la subite disparition de Yuuki après la victoire des Sleeping Knights sur le Boss de fin de niveau, Asuna demeure triste, interdite, mais déterminée à la retrouver et ce ne sont pas les arguments énigmatiques de Siune qui la dissuaderont. Comme souvent, c’est grâce à Kirito que la jeune fille va parvenir à son but. Mais ces retrouvailles la mènent vers la vraie Yuuki et son terrible secret, celui d’une réalité cruelle qui explique bien des choses dont le pressentiment initial de Kirito…
Ultime tome de l’aventure Mother’s Rosario version manga, ce 3e volume est riche en émotions comme en révélations. Depuis les premières pages de ce triptyque, on avait plusieurs axes de narration enclenchés et un secret. Tous sont menés à leur conclusion avec finesse et cohérence.
L’évolution d’Asuna, qui décide de se lier avec Yuuki et les Sleeping Knights pour s’affirmer, se prouver à elle-même qu’elle peut être quelqu’un sans Kirito et surtout trouver la force d’être qui elle veut dans la vie réelle, est aboutie. Ce n’est pas tant grâce à sa victoire aux côtés de ses nouveaux amis que portée par son amitié proche d’une fraternité exacerbée envers Yuuki que notre héroïne parvient à s’accepter et à confronter sa mère. Pour lui faire entendre ses vœux, la jeune fille use de toute la détermination née de son lien avec Yuuki. Enfin, Asuna se réconcilie avec cette partie d’elle-même et de sa vie qu’est la réalité, elle grandit tout simplement.
Mais tout ceci n’est possible qu’en raison du choc émotionnel qu’elle encaisse en retrouvant sa jeune amie. Car Yuuki est un esprit libre dans l’univers virtuel mais prisonnier d’un corps mourant dans la réalité. En découvrant son état, Asuna la comprend mieux et choisit non de s’éloigner pour s’épargner un chagrin inévitable mais de rester à ses côtés pour la soutenir jusqu’au bout. Un rien trop dramatique par instants, le déroulement du récit échappe de peu à l’excès de pathos même si la maladie explicitée n’est autre que l’une des plus inquiétante de notre époque. Si on aime découvrir qui est vraiment Yuuki qui, libérée de son secret, ne se cache plus du tout ni d’Asuna ni de personne, on regrette (à juste titre d’après l’aveu de Reki Kawahara lui-même dans le spécial comment de fin de tome) que le scénario si attentif aux éléments techniques liés à l’immersion dans le virtuel présente des à peu près maladroits voir inexacts lorsqu’ils aborde les détails médicaux purs.
Néanmoins, et bien que l’essentiel du tome soit dépourvu de vraie action, on passe un bon moment et on aime cette conclusion qui n’oublie aucun détails, offrant même deux ultimes duels aux principaux personnages ainsi que le vrai visage du Mother’s Rosario !
Le dessin de Tsubasa Haduki aura respecté jusqu’au bout l’engagement dans la saga Sword Art Online, avec un chara-design fidèle à la création d’Abec et aux écrits de Reki Kawahara. La mise en scène soutient la narration dans tous les moments forts, alterne allègrement les instants de fortes charges émotionnelles, d’action dynamique, de gestes d’amitié sincère, de tristesse, d’espoirs, insiste sur les différents univers, virtuel et réalité, avec un joli soin aux décors du monde virtuel qui ressemble parfois à un vrai rêve éveillé.
Un dernier tome très réussi pour une énième aventure dans le monde de la saga SAO, qui de par sa thématique plus sérieuse, offre bien plus que du fan service.
Points forts : 
  • Une fin qui n’oublie aucun élément du scénario 
  • Révélations intéressantes sur Yuuki 
  • Évolution d’Asuna + + + 
  • Récit crédible 
  • Personnages attachants, tous ont un rôle 
  • Dessin adapté aux codes graphiques de la saga 
  • Mise en scène énergique et réussie même hors action 
  • Édition française de qualité 
Points faibles : 
  • Un peu trop d’excès de larmes parfois 

Verdict : Un Très Bon Dernier Tome !!! 

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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