Dessinateur : Matsuura Kento
Scénariste : Tanaka Yûki
Éditeur : Kaze Manga
Collection : Shonen
Genre : Action, Fantastique
Public : + 8 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 20 janvier 2021
Prix : 6,99€
Statut de la série : Terminée en 3 volumes
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Résumé
Le clan Narumi doit réussir une terrible épreuve du Syndicat des Shinobi si il veut accéder au rang supérieur. Ce sont Jin et Enh qui les représentent. Leur mission est de récupérer une arme chimique et son code d’activation, volés par des malfrats. Alliés à la bande d’Oniwa, les voici au cœur du quartier d’Orochi, surnommé le “Domaine de la Mort”, et abandonné par l’Etat…
Notre critique
Jin et Enh passent une épreuve dangereuse pour le Syndicat des Shinobi. Une arme chimique très dangereuse et son code d’accès ont été volés par des malfrats. La piste conduit nos héros dans le pire ghetto de la ville, le quartier d’Orochi. Ce dernier est totalement abandonné de tous et est le repaire de plusieurs gangs de malfrats. De fait, ces derniers ne reculent devant rien pour faire comprendre à tous leur abandon, comme utiliser des enfants dans des massacres ou encore lâcher un terrible gaz sur la ville et tuer des milliers d’innocents. Enh et Jin vont s’associer à la bande d’Oniwa, qui est amoureux de Papillon et qui ne maîtrise aucun arcane, afin de retrouver ce fameux gaz VX.
Dernier tome de cette trilogie, ce volume fait la part belle à la baston et aux bons sentiments. Jin et ses comparses doivent se battre contre des malfrats et le mystérieux Cardinal, qui tire les ficelles de ce terrifiant scénario de fin du monde. Jin est un héros au grand cœur et un combattant de génie, prêt à lutter jusqu’à la limite de ses forces pour sauver la ville de Tokyo, ainsi que ses habitants. Il n’hésite pas à s’associer avec une bande rivale de shinobi afin d’atteindre son but et retrouver l’arme chimique volée. Le rythme de cette série est toujours aussi haletant, avec de l’action et des bastons bien rendues, mais également un peu de réflexion, notamment sur la valeur des gens qui nous entourent et nous accueillent.
Seul bémol, on a une sensation de fin un peu précipitée. Il y a une impression de manque quand on lit les dernières pages et l’auteur s’en explique un peu à la fin : il n’a pu exploiter ses idées et n’a pas pu amener l’histoire où il le souhaitait. Mais rassurez-vous chers lecteurs, cela n’enlève en rien le plaisir que l’on a de suivre les aventures trépidantes de ces shinobi du futur. Le dessin garde la même nervosité qu’au premier tome, avec des scènes d’actions rapides et vivantes. Quand au scénario, il est toujours aussi rythmé.