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Critique

Notre critique du tome 3 de Voyage au Centre de la Terre

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Lisez notre avis concernant le tome 3 de Voyage au Centre de la Terre et suivez toute son actu sur Nipponzilla, le meilleur site d'actualité manga, anime, jeux vidéo et cinémaDessin : Norihiko Kurazano
Scénario : Jules Verne
Édition : Pika Édition
Collection : Seinen
Genre : Aventure
Public : + 12 ans
Contenu : 232 pages
Prix : 8,05€
Sortie : 31 mars 2018
Statut de la série : Terminée en 4 tomes

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Résumé

« Le professeur Lindenbrock, célèbre géologue vivant à Hambourg, découvre un mystérieux manuscrit du XVIè siècle dont l’auteur, un savant islandais, prétend avoir voyagé dans les entrailles de la terre. Décidant de vérifier ces informations, le professeur monte immédiatement une expédition, accompagné de son neveu Axel. Avec l’aide de leur guide, Hans, ils gravissent le Sneffels, volcan éteint au sommet duquel se trouve le passage vers le centre de la terre. Le trio entame alors sa périlleuse descente. Après quelques péripéties, il débouche dans une immense excavation où s’étend une mer éclairée par un phénomène électrique inconnu. Après avoir exploré la forêt de champignons géants qui la borde, les aventuriers s’embarquent sur un radeau, mais la traversée s’annonce mouvementée… »

Le professeur Lindenbrock, son neveu Axel et leur guide Hans poursuivent leur périple sur une mer calme, troublée uniquement par les remous provoqués par leur radeau. Toutefois, en son for intérieur, le jeune garçon est loin d’être aussi paisible que l’eau qui l’entoure : depuis qu’ils ont remontés leur ancre improvisée et y ont découvert une gigantesque trace de morsure, Axel ne peut s’empêcher d’être inquiet. Quel genre de créature a bien pu laisser une telle marque sur leur équipement ? Qu’arriverait-il si la mystérieuse créature en question remontait à la surface ? Les 3 hommes seraient-ils en mesure de l’affronter si nécessaire ? Alors qu’Axel s’interroge avec anxiété, il constate que visiblement son oncle n’est pas rassuré non plus.

Malheureusement leurs craintes se confirment, puisqu’une nuit plusieurs créatures marines monstrueusement grandes font leur apparition, manquant de peu de faire chavirer le frêle radeau. Pris de panique, Axel s’apprête à faire feu mais Hans l’en empêche. Les 3 compères assistent alors à un terrible combat entre deux reptiles antédiluviens. Trop occupées à s’affronter, les deux créatures ne prêtent guère attention au petit vaisseau, ce qui permet à ses occupants de fuir la scène de combat grâce à un vent favorable. Bien que la frayeur causée par les monstres soit passée, une nouvelle source d’inquiétude surgit : un grondement impressionnant, faisant penser à celui d’une immense cascade, devient effectivement de plus en plus perceptible alors qu’Axel et ses compagnons poursuivent leur route.

Pendant un instant, Axel redoute que l’étendue d’eau sur laquelle ils voguent actuellement se jette au fond d’un précipice au fond duquel ils risquent d’être emportés par le courant. Cependant, ses craintes sont rapidement apaisées lorsqu’à l’horizon apparaît une île gigantesque. En y regardant de plus près, Hans s’aperçoit que le bruit de cascade est en fait causé par un immense geyser se trouvant sur l’île. Emporté comme toujours par son enthousiasme débordant, le professeur décide d’accoster sur l’île. Quelles découvertes insensées les 3 hommes vont-ils bien pouvoir faire sur ce bout de terre perdu dans un océan au cœur de la planète ?

Notre critique

Le Voyage au Centre de la Terre se poursuit pour Axel et ses compagnons, et le moins que l’on puisse dire c’est que le voyage est bien loin d’être un long fleuve tranquille. De fait, contrairement au deuxième tome, plusieurs péripéties s’enchaînent alors que les trois hommes font route vers l’inconnu.

Ce troisième tome est également marquant car il signe plusieurs rencontres pour le groupe. Cela se traduit tout d’abord par la rencontre impromptue, mais finalement sans danger, du petit radeau et des deux monstres antéhistoriques en plein combat. S’il n’y a finalement aucun contact entre les deux groupes, il est plaisant d’enfin rencontrer d’autres êtres vivants, ce qui permet assez paradoxalement de lever l’oppression causée par la seule présence permanente des trois protagonistes principaux, malgré les risques encourus.

Le long voyage monotone sur les flots devient également un peu plus palpitant grâce à la découverte d’une nouvelle île, d’où surgit un gigantesque geyser. Si le vacarme de ce dernier avait tout d’abord inquiété nos héros, ils sont finalement bien contents de pouvoir débarquer et explorer un peu les environs.

Si les événements de la première moitié du tome se révèlent finalement quasi inoffensifs pour nos trois voyageurs, le rythme imposé par ces inquiétudes successives permet néanmoins de préparer le lecteur à la seconde partie de l’histoire, dont le scénario se révèle malheureusement bien moins favorable pour Hans, Axel et le professeur Lindenbrock.

Leurs déboires commencent avec une tempête, qui non seulement malmènera le fragile radeau et son pauvre équipage, mais finira également par détruire l’embarcation. A deux doigts de finir noyés, Axel et son oncle ne doivent finalement leur salut qu’au courage et à la robustesse de Hans, qui parviendra également à épargner quelques vivres des flots impétueux. Si le guide islandais s’était montré plutôt discret jusqu’ici (bien qu’ayant déjà sauvé le professeur et son neveu de bien des périls), un véritable accent est mis ici sur son personnage, non seulement par ses actes héroïques mais également grâce à l’éloge que Axel fera de sa bravoure.

L’épisode de la tempête permet également d’apprécier la correspondance entre les faits décrits et le dessin. Bien que la tempête soit retranscrite seulement sur papier, le lecteur n’a aucun mal à imaginer la fureur des éléments déchaînés, grâce à  une habile utilisation du contraste noir/blanc, qui détonne notamment par la grisaille monotone qui avait jusqu’alors accompagné les trois aventuriers, mais permet également aux éclairs furieux de se démarquer nettement sur le fond noir d’encre, éclairant seulement les visages graves et misérables des infortunés voyageurs.

Bien que la traversée aboutisse finalement sur un naufrage – qui plus est sur la rive de départ – tout n’est pas perdu pour le professeur puisqu’il découvre cette fois un cimetière d’ossements, prouvant après l’immense forêt du deuxième tome que le règne animal a également eu sa place sous la voûte terrestre. Si le volume 2 s’était clos sur la découverte d’autres êtres vivants, ce troisième tome amène une découverte encore plus extraordinaire, puisque le professeur découvre au milieu des ossements préhistoriques un crâne humain. Les trois aventuriers ne seraient-ils finalement pas les premiers hommes à fouler le sol sous-terrestre ?

Les survivals n'ont plus aucun secret pour elle, mais ses lectures manga ne s'arrêtent pas à là, elle lit vraiment de tout.

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