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Critique

Notre critique du tome 3 de Zodiac Love

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Dessinateur : Isami Matsuo
Scénariste : Isami Matsuo
Editeur : Taifu Comics
Collection : Yaoi
Genre : Yaoi, fantastique, romance
Public : Public averti
Contenu : 198 pages
Sortie : 24 octobre 2019
Prix : 8,99 €
Statut de la série au Japon : Terminée en 3 tomes

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Résumé

Pendant le mois où il est possédé par le serpent, le grand prêtre Masataka n’arrête pas de cauchemarder. Guidé par le serpent Kagari, Kotarô entre dans son cauchemar et il voit combien Masataka était triste et esseulé étant enfant. Kotarô décide alors de le guérir de ses blessures pour qu’il soit en paix !

Notre critique

Après un tome 2 qui nous avait un peu déçus, ce dernier tome de la trilogie achève plutôt bien une histoire finalement aboutie.

Certes, on constate que le point principal d’originalité, la présence des 12 animaux du zodiaque, reste en franc retrait mais la magie opère de nouveau.

Le temps a fait son œuvre et le couple formé par Kotarô et Masataka paraît en osmose. Mais c’est sans compter sur les doutes de Kotarô et le caractère de Masataka.

Les quatre chapitres qui composent ce tome 3 nous amènent lentement vers un happy end attendu. Heureusement, le sexe n’est plus seul sujet au menu puisque les facéties, complicités et rivalités liées aux animaux qui hantent Masataka à tour de rôle recommencent à mettre leur grain de sel dans cette relation amoureuse.

Le premier chapitre nous présente, ainsi qu’à Kotarô, l’envers du décor de la vie de Masataka. Être le grand prêtre du sanctuaire du Havre de paix ne fut pas une vocation aisée pour le jeune homme. Grâce aux pouvoirs du serpent, Kotarô apprend combien Masataka fut seul durant toute sa vie, depuis son enfance. Jusqu’à leur rencontre, Masataka n’avait pour compagnons que les animaux du zodiaque et autres esprits animaliers. Soucieux de rendre son amoureux heureux, Kotarô reproche un peu à Masataka de ne jamais parler de lui, de ne se soucier que des autres.

Pourtant, lorsque Masataka, poussé par le caractère enthousiaste du cheval qui le possède ensuite, organise une grande fête afin de présenter Kotarô aux divinités sans lui en avoir parlé, le torchon brûle entre les tourtereaux… Une fois encore, il faut toute la malice et la tendre complicité des animaux divins pour que nos deux héros s’expliquent et se réconcilient…au lit !

Mais les émois de l’amour ne concernent pas que le couple vedette de Zodiac Love. Une jeune femme hantée par l’esprit d’un loup solitaire vient demander son aide à Masataka. Derrière l’effrayante obsession du loup se cache un amour sincère : l’animal veut cette humaine pour épouse ! Kotarô aide Masataka dans sa mission d’exorcisme qui supprime la possession mais garde intact le lien d’affection entre les deux êtres.

Pour finir, le mariage de Kotarô et Masataka est organisé, sous l’impulsion autoritaire mais chaleureuse du singe. On assiste alors à un spectacle de bénédiction divine qui salue leur amour comme véritable et impossible à rompre à l’avenir. Toutes les inquiétudes s’évanouissent, Masataka et Kotarô se donnent complètement l’un à l’autre et se jurent un amour éternel.

L’amour hante Zodiac Love comme les animaux du zodiaque possèdent nos deux héros. Il ne se passe pas un jour, donc pas un chapitre, sans que Masataka et Kotarô ne cèdent au désir charnel et si tout prétexte est bon, le retour en grâce narratif des animaux apporte un peu de vraie matière dans cette romance. C’est à nouveau un plaisir de lire les interventions humoristiques et tendres des 12 animaux qui auront tous eu droit à un chapitre au cours des trois tomes de la série. La variété de leurs personnalités nourrit la narration, souligne certains faits, fait beaucoup sourire et permet d’éviter de sombrer totalement dans un étalage sans attrait de sexualité.

Pour relever le niveau, le dessin s’acharne à tracer un chara-design très divers et expressif. Chaque animal est très beau, aussi attrayant sous sa forme animale qu’humaine. La mise en scène est appliquée à suivre le scénario mais aussi à mettre en valeur l’implication des animaux divins dans cette romance et le quotidien des héros. Il en ressort un très bon résultat presque plus plaisant à regarder qu’à lire.

Zodiac Love se termine sans fausse note, entre une fin heureuse conventionnelle et un soupçon bienvenu de magie divine qui ne se prend pas au sérieux mais favorise une impression positive d’un manga qui a parfois frôlé le déjà vu.

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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