Notre critique du tome 4 de « Dolly Kill Kill »

Suite à l’annonce de Bumitchi concernant la survie de Ren, Iruma parvient à sortir d’un profond coma dans lequel il était plongé depuis deux semaines. Il sait à présent qu’elle est en vie, qu’elle s’entraine avec Kyûjin dans le but de maitriser le Fantasma et d’être capable de tenir tête aux Dollies ! Une évolution s’est opérée chez lui, il est plus calme et il s’est fixé un objectif : apprendre à utiliser des armes à feu afin de ne plus être contraint d’utiliser la puissance qui sommeille en lui et qui le ronge à petit feu. Son apprentissage semble bien se dérouler. Grâce aux plans de Bumitchi et au soutien de Trial & Error, il est parvenu à capturer une Dolly en utilisant simplement un fusil de précision. Tout se déroulait parfaitement jusqu’à l’arrivée d’une Dolly bien connue des lecteurs… celle qui est responsable de la mort de Mattsun et de la perte de la jambe gauche d’Iramu. Sa colère commence à le faire sombrer doucement dans la folie. Vanilla tente de le calmer en utilisant son pouvoir, au final cela ne sert à rien mais cela n’est pas totalement inutile puisqu’elle découvre que Iruma a gobé un insecte volant le jour où les Dollies sont passées à l’attaque et que c’est de là que provient sa puissance. Une créature démoniaque l’habite depuis ce moment-là. S’il la laisse prendre le dessus, il acquerra une puissance phénoménale ou il se liquéfiera comme les millions de personnes qui avaient été piquées par ces insectes. Ce pouvoir effrite également sa personnalité. Même s’il parvient à le maitriser, l’individu qu’il était auparavant n’existera plus. Cela ne sera plus qu’une coquille vide assoiffée de violence.  

Sans la moindre hésitation, ce volume est pour l’instant le meilleur tome de Dolly Kill Kill ! Non seulement il met en scène un combat où les membres de Trial & Error ont clairement l’avantage sur la Dolly qu’ils affrontent – ce qui change des combats précédents où ils étaient presque impuissants et ce qui permet de mettre en avant le talent de leurs dernières recrues : Iruma et Bumitchi – mais en plus il révèle une facette méconnue de la personnalité d’Iruma, il propose un flash-back concernant Kazutora et il dévoile la manière dont fonctionne le pouvoir de Vanilla. Un tome riche en contenu qui apporte beaucoup d’éléments nouveaux permettant de développer le background des personnages.

Visuellement cela reste inchangée, les détails apportés aux expressions faciales sont toujours aussi impressionnants mais les auteurs se contentent une fois encore du strict minimum alors qu’il serait intéressant d’accorder un peu plus d’importance aux environnements, ce qui ne semble pas faire partie de leurs préoccupations puisque les arrière-plans sont souvent de simples fonds blancs.

Verdict : Un excellent tome