Japon
Notre critique du tome 5 de « La Brigade du Vent de l’Ouest »
Dessinateurs : Koyuki & Kazuhiro Hara
Scénariste : Mamare Tôno
Éditeur : Kana
Collection : Shonen
Genre : Fantastique, Aventure, Baston
Public : Tout public
Site officiel : Kana
Prix : 6,85€
Sortie : 26 août 2016
Statut de la série : En cours de publication
Les joueurs les plus puissants d’Elder Tale, chefs de Guildes, sont réunis pour décider du futur de la cité d’Akiba. Puisqu’ils sont coincés dans cette ville virtuelle, il faut faire tout ce qui est possible pour l’améliorer et avant la rendre plus sûre pour tous, à commencer par les joueurs novices qui se sont retrouvés coincés là sans être forts et sans connaître le fonctionnement du jeu en de telles circonstances ! Shiroe, le plus rusé, a convié ses pairs pour leur présenter sa solution… expéditive. Comment Sôjirô, son plus fervent ami et partisan, va-t-il réagir ?
Ce 5e tome se découpe en deux parties bien distinctes, oscillant entre shonen pur avec tactiques d’amélioration de la vie dans le monde du jeu et du shonen aux accents de gag manga axé sur le quotidien parfois fantasque de la petite troupe de personnages regroupés au sein de la Brigade du vent de l’ouest.
L’ensemble est assez équilibré mais le rythme général est plutôt mou.
L’ensemble est assez équilibré mais le rythme général est plutôt mou.
Subtile tacticien, Shiroe se montre un peu sournois mais intelligent et très habile lorsqu’il propose sa solution aux problèmes de sécurité engendrés par l’attitude guerrière des joueurs qui attaquent les PNJ et traitent les joueurs novices en esclaves. Maligne, sa manière de leur retourner la politesse est expéditive, bien pensée et utilise volontiers les règles du monde réel dans lequel l’argent permet trop souvent de faire entendre raison à ceux qui ne connaissent que la loi du plus fort. Union financière mais surtout alliance des Guildes les plus puissantes, la solution mise en place par Shiroe et ses petites manigances est porteuse d’espoir pour le monde du jeu et tous ceux qui, bon gré mal gré, y vivent.
Pas la peine d’avoir lu la précédente série ou les romans pour apprécier l’intervention de Shiroe et l’amitié mêlée de respect qui l’unit à Sôjirô, on comprend aisément ce qui les lie et pourrait même avoir l’envie de remonter à la source de leur amitié en lisant les autres aventures qu’ils ont partagé.
Cette première partie terminée, on passe en mode léger très gag manga avec quelques épisodes mettant en vedette Sôjirô et sa petite clique féminine. Entre manigances farfelues des unes pour se rapprocher de leur idole (et chef), duels cordiaux mais musclés entre Sôjirô et une joueuse qui veut progresser et conséquences inattendues de potions bizarres, on s’amuse pas mal avec ces pages même si elles ne font guère avancer l’histoire.
Sans faille, la patte esthétique de Koyuki se plie aux exigences de ce scénario variable, insiste sur les expressions tantôt sévères tantôt coquines ou amusés des visages, soutient autant que possible le rythme de l’ensemble par une mise en scène bien habile et une bonne fluidité dans la suite de cases.
Si on aime retrouver les sympathiques protagonistes de cette série, on peut regretter que les choses n’avancent pas plus dans l’intrigue principale même si l’humour développé par Mamare Tôno est bien agréable à lire.
Points forts :
- Très bonne première partie qui met en avant les qualités de Shiroe comme leader
- On comprend aisément la force de l’amitié qui unit Shiroe et Sôjirô
- Solution aux problèmes de la cité d’Akiba est intelligente et bien présentée
- Séquences de la 2e partie plutôt amusantes
- Personnages attachants
- Mise en scène adapté au scénario
- Expressions des visages bien détaillée
- Gags bien représentés par l’image
- Edition française réussie
Points faibles :
- L’histoire principale n’avance pas beaucoup
- Rythme inégal
Verdict : Un Bon Tome !!!
