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Critique

Notre critique du tome 6 de 10 Count

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Dessinateur : Rihito Takarai
Scénariste : Rihito Takarai
Éditeur : Taifu Comics
Collection : Yaoi
Genre : Yaoi, Romance
Public : Public averti
Sortie : 24 janvier 2019
Prix : 8,99€
Statut de la série : Terminée en 6 tomes

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Résumé

 Le premier rendez-vous dont Shirotani avait pris l’initiative pourrait bien tourner au drame : alors qu’il marchait aux côtés de Kurose, le jeune mysophobe croise la personne responsable du traumatisme source de sa maladie : l’ancienne amante de son père. La lycéenne a bien grandi elle aussi mais, devenue femme, elle n’en a pas moins gardé une personnalité cruelle et égocentrique qui s’amuse de ses difficultés. Pourtant, sous le regard de Kurose et encouragé par tous les progrès qu’il a fait grâce à lui, Shirotani ne se laisse pas abattre. Cela prouvera-t-il à Kurose qu’il est prêt à franchir une nouvelle étape avec lui ? A moins que, cette fois-ci, ce soit à lui de prendre les devants…

Notre critique

Dernier tome d’une série yaoi très atypique, ce volume 6 propose une fin heureuse qui lève le voile sur les espoirs et les motivations secrètes de Kurose. Personnage presque froid, semblant trop posé pour répondre à la détresse de Shirotani, on avait perçu une fracture qui le poussait à soutenir celui qui fut d’abord son patient avant de devenir l’objet de son affection. Au fil des tomes, les doutes de Shirotani se propageaient dans l’esprit du lecteur : jouait-il avec lui, était-il sincère en tant que médecin ou bien cherchait-il réellement à gagner le cœur d’un homme tellement troublé par sa mysophobie que tout contact avec autrui, surtout intime, semblait lui interdire de connaître l’amour ?

Le paradoxe entre ces deux personnages est une grande source de plaisir dans la lecture de 10 Count et Rihito Takarai a su le développer et le valoriser jusqu’au bout. Car Kurose n’est pas froid ou moqueur, il est simplement ainsi, traité d’enfant bizarre par sa propre mère, il rêvait d’aider les autres, particulièrement un être comme Shirotani, profondément malheureux mais incapable de se battre seul contre ses démons. Quand l’amour a-t-il pris le pas sur son devoir de médecin, lui seul le sait et garde son secret, mais ses paroles adressées à un Shirotani finalement heureux d’être parvenu à passer outre ses terribles barrières ne mentent pas.

L’ultime étape attendue par les lecteurs autant que par les deux protagonistes, celle du baiser, présenté comme le geste de partage le plus intime qui soit par la mangaka, est mise en scène avec une simplicité frappante. Pas de grandes hésitations sur plusieurs pages, pas de grandes effusions après coup…non. Tout ce que le couple a déjà partagé aboutit naturellement à ce premier baiser qui sera suivi de nombreux autres. Les déclarations d’amour ne sont pas plus grandiloquentes : elles glissent dans les dialogues comme autant d’évidences qui doivent être formulées à voix haute. Mieux encore, la confirmation que leur lien est définitivement inscrit dans leur vie pousse nos héros à avancer dans leurs choix respectifs. Tandis que Shirotani affronte un quotidien avec moins de protections et de peurs face au monde extérieur, Kurose choisit de progresser dans son métier, de perfectionner ses compétences de médecin.

La sensualité est bien sûr au rendez-vous pour ce titre qui met en scène les paroxysmes physiques de la mysophobie dans la relation amoureuse mais on apprécie, comme chaque fois, la mise en cases recherchée pour assister, au plus juste, le propos narratif, élever la romance et ses quelques notes d’humour et/ou de drame.

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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