Critique
Notre critique du tome 6 de Eminence in Shadows
Dessinateur : Sakano Anri, TOZAI
Scénariste : Aizawa Daisuke
Éditeur : Doki Doki
Collection : Shonen
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 176 pages
Sortie : 7 septembre 2022
Prix : 7,50€
Statut de la série : En cours de publication
« Il est prêt à tout pour devenir une Éminence de l’ombre… mais ses plus gros mensonges vont le rattraper ! Après avoir été propulsé dans un monde parallèle à la suite d’un accident, Cid prend un malin plaisir à interpréter son rôle d’Éminence de l’Ombre, un personnage mystérieux qui influence le cours des événements depuis les coulisses et qui possède d’incroyables pouvoirs. Sous l’identité d’emprunt de Michael Conk, Cid dispute les épreuves éliminatoires du tournoi de Bushin, une grande compétition durant laquelle s’affrontent les plus grands escrimeurs du monde, et où le meilleur d’entre eux est sacré champion. Son objectif ultime est de passer pour un tocard méprisable tout en faisant deviner à une poignée d’individus sa véritable puissance avant de la laisser exploser au moment crucial ! Et comme on peut s’y attendre, le tournoi n’est que la partie visible d’un complot ourdi dans l’ombre… Les malentendus et les fausses idées sur fond d’isekai continuent à se déverser dans ce sixième volume de The Eminence in Shadow ! »
L’épreuve éliminatoire du bushin a commencé. Cette compétition permet aux plus grands escrimeurs de s’affronter. Cid, qui se plaît à jouer les maîtres de l’ombre, se fait passer pour une nullité qui gagne grâce à sa chance. Sous le nom de Michael Conk, il affronte ses premiers adversaires alors qu’un terrible complot se cache à l’ombre de ce tournoi.
Cid, qui a été propulsé dans un monde parallèle, prend son rôle d’éminence de l’ombre fort à cœur. Passant aux yeux de tous pour un faible, il se lance dans le tournoi bushin en tant que raté de première catégorie. Mais en grande éminence de l’ombre qu’il est, il arrive à faire comprendre à certains adversaires que sous ses airs de benêt, Michael Conk est plus puissant qu’il n’y paraît… Mais tout serait trop simple s’il n’y avait que le tournoi. Celui-ci cache en son sein un complot contre lequel Cid et ses shadow garden vont tenter d’arrêter. Rose, la princesse d’Oriana, est recherchée par tout le monde depuis qu’elle a dû commettre un crime pour sauver son pays des manipulations de Thomas Zoschist, son promis. Ce dernier est lié à l’ordre de Diabolos et manipule le roi d’Oriana, le père de Rose. Atteinte de la possession, le temps de cette dernière est compté. C’est la fin des rêves d’amour avec Cid pour la belle princesse…
Notre héros est passé maître dans son art d’éminence de l’ombre. Il tire les ficelles avec brios et ses shadows garden le suivent aveuglément dans ses délires, rendant toutes ses idées réelles dans ce monde parallèle. Toutes les filles qui l’entourent l’apprécient à des niveaux différents : Epsilon, qui se pavane dans un corps parfait, est amoureuse de Cid, tandis que la princesse Rose l’aime d’un amour plus romancé. Mais plus qu’une romance, ce titre nous offre des mystères avec l’ombre de Diabolos qui plane à toutes les pages et de l’humour grâce aux fausses idées qui circulent à foison parmi les personnages.
Les scènes d’affrontements sont dynamiques et rapides mais assez claires et faciles à suivre. Le trait reste classique et régulier, parfois sombre. Les héroïnes sont séduisantes, chacune à leur manière, fortes, féminines mais intelligentes. A la fin de ce tome, deux courtes histoires nous sont offertes en bonus. Epsilon, Alpha et Delta font la jaquette de ce sixième volume.
Manipulation, drame, humour, affrontements et sentiments amoureux font de ce titre une série intéressante et dynamique. Avec Cid qui joue à la perfection le maître de l’ombre, on suit avec plaisir les malentendus et les quiproquos qu’il provoque avec ses idées originales. Bonne lecture !
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