Dessinateur : Tsukushi Akihito
Scénariste : Tsukushi Akihito
Éditeur : Ototo Manga
Collection : Seinen
Genre : Aventure, Fantatisque
Public : + 12 ans
Contenu : 160 pages
Sortie : 28 février 2020
Prix : 8,99€
Statut de la série : En cours de publication
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Résumé
A Ilbru, le village des ombres, Rico a été séparée de ses amis. Elle tente de les retrouver. Ce faisant, elle fait la connaissance de Veko, prisonnière au fond d’un gouffre, à l’écart des habitations. Cette dernière va lui raconter la naissance du village des ombres et ses terribles secrets.
Notre critique
Ilbru, le village des ombres est situé au sixième niveau de l’Abysse. Rico, qui désire sauver Nanachi des griffes de l’être qui le détient, part à la recherche de Faputa, la princesse. Elle doit échanger un bout de cette dernière contre la liberté de son ami. En chemin, elle fait la connaissance de Veko, prisonnière au fond d’un groufre, loin des habitations du village. Elle est une des trois sages et elle en sait beaucoup sur la création du village d’Ilbru et sur les origines de Faputa, ainsi que sur sa volonté de détruire le village. Veko, à la demande de Rico, va lui raconter son passé, ainsi que celui du village des ombres et la terrible naissance de Faputa.
Dans ce tome, nous avons une Rico toute ouïe, écoutant sagement le long et horrifique récit de Veko. Cette dernière a beaucoup souffert, la vie ne l’a pas épargnée et elle comprend la douleur et la haine qui vivent au fond de Faputa. Ce tome est dédié aux souvenirs, au passé et à Veko. Elle est l’héroïne de ce huitième tome d’une série qui sombre de plus en plus dans les profondeurs de l’Abysse. On découvre les horreurs qu’elle a vécue, avant son départ pour l’Abysse, mais également depuis son arrivée dans ce lieu fait de sombres secrets.
Le dessin est régulier, de qualité et en parfaite adéquation avec ce récit de plus en plus sombre. Ce tome est graphiquement fort sombre : les arrières-plans, le contour des cases ainsi que les personnages, tout est plongé dans l’ombre. L’horreur de cette histoire est sublimée par le trait tout en rondeur de Tsukushi Akihito. Derrière un dessin aussi rond, nul ne peut se douter que se cache un scénario où la violence et les horreurs dominent, ainsi que la souffrance et la haine. Sur la jaquette, Veko en compagnie de l’adorable Ilmyuhi et de Belaf, issus d’un lointain passé, dans un hypothétique instant de bonheur. Seules couleurs de ce tome…