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Notre interview de Rossella Sergi, l’auteure de Deep Scar

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En abordant le thème de la recherche d’indépendance et en s’attaquant à ceux qui jugent trop rapidement les personnes différentes, l’auteure de Deep Scar offre aux éditions H2T une série captivante qui fait réfléchir et devrait même plaire aux lecteurs qui n’ont pas l’habitude de lire du shôjo ! Découvrez notre interview de Rossella Sergi réalisée l’été dernier durant l’édition 2019 de Japan Expo. 

En plus de la publication chez H2T de Deep Scar, vous travaillez sur Impossibile Amarsi : un manga disponible uniquement en Italie. Le système de l’édition dans ces deux pays est-il fort différent ? Et préférez-vous le système français ou italien ?

Je suis plus à l’aise avec le système français, simplement parce que le marché est plus développé. C’est plus organisé qu’en Italie. Et aussi parce qu’il y a un intérêt plus prononcé pour les mangas, entre autres de création originale. J’aime aussi l’aspect distribution, qui est mieux soutenu qu’en Italie, sans oublier les conventions qui sont plus développées et mieux fichues en général.

Quelle série avez-vous débuté en 1er ?

J’ai d’abord commencé avec Impossibile Amarsi chez une maison d’édition italienne, ensuite les éditions H2T m’ont contacté et on a attaqué le projet Deep Scar. Et à la fin du 1er tome de Impossibile Amarsi, j’ai décidé de mettre la série entre parenthèses pour me consacrer entièrement à Deep Scar.

Dans quelles circonstances votre carrière de mangaka a-t-elle débutée ?

Je dessine depuis que je suis petite. J’ai commencé à publier mes dessins sur les réseaux sociaux, et un jour j’ai été contactée sur Facebook par la maison d’édition Kasaobake. C’est comme ça que mon aventure avec cet éditeur a débutée. À noter qu’en plus d’être disponible chez H2T, Deep Scar est publié en Italie.

Quel accueil a reçu Deep Scar en Italie ?

Un super accueil !!!

Dans Deep Scar, vous abordez le thème de l’indépendance. La recherche de liberté est-elle une chose que vous avez longtemps recherché et qui vous a poussé à choisir cette thématique ?

Alors oui, la recherche d’indépendance est quelque-chose qui fait écho à mon expérience personnelle. Il faut savoir que j’ai une sœur jumelle et qu’on a grandi dans un petit bled de province italien. Ma sœur et moi on a toujours tout fait ensemble, et à un moment donné, j’ai eu le besoin de chercher ma voie. D’aller vers plus d’indépendance. Et comme mon héroïne, j’ai décidé d’entreprendre des études universitaires à Turin pour tracer ma route.

Malgré les différences qui séparent Sofia et Véronica, en vivant ensemble, elles parviendront sûrement à mieux se comprendre, et cela leur permettra sans doute d’évoluer dans le bon sens. Pour Sofia, en étant moins réservée, et pour Véronica, en faisant preuve d’un peu plus de tact. Ne pas avoir peur des personnes différentes est également un message que vous avez tenté de faire passer ?

L’idée c’était vraiment d’aller au delà des apparences, des préjugés, des idées reçues. Ce que j’ai remarqué, c’est que souvent, et à mon plus grand regret, les gens ont un peu tendance à rapidement juger de prime abord en se basant uniquement sur le comportement, les vêtements ou l’apparence. Et là l’idée c’était, au contraire, d’essayer de montrer que des personnes très opposées sont capables d’aller au delà des préjugés pour apprendre à mieux se comprendre et aller de l’avant.

Le 1er chapitre de Deep Scar est disponible gratuitement sur le site des éditions H2T. Que pouvez-vous révéler aux lecteurs concernant la relation qu’entretiendront Sofia et Lorenzo afin de leur donner envie d’aller découvrir la suite ?

C’est difficile, sans spoiler ! Donc en fait, le lecteur va découvrir que Lorenzo n’est pas tel qu’il le montre. Que c’est une image qu’il donne de lui, mais qu’il y a une raison derrière cela. Et du côté de Sofia, on voit que ses parents sont très protecteurs, voire même très possessifs. Pareil pour son petit copain. Mais encore une fois, c’est justifié. L’idée c’est vraiment de savoir « Qu’est-ce qui se passe ?!? » en découvrant ce qui est arrivé à Sofia dans le passé pour que ces différents protagonistes se comportent de cette façon.

N’hésitez pas à faire un saut sur le site des éditions H2T pour découvrir le 1er chapitre de Deep Scar.

Fondateur de Nipponzilla. Cet amateur de mangas, de japanimation et de jeux vidéo japonais n'a peur de rien, et surtout pas de s'intéresser aux œuvres les plus méconnues... au risque de tomber régulièrement sur de belles bouses.

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