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Critique Jeux Vidéo

Notre critique de The Legend of Heroes: Trails into Reverie

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Falcom remets le couvert et pas des moindres avec la conclusion des arcs en cours pour la série des Trails. Ce n’est pas non, mais deux séries qui verront leur fin lors de ce tout dernier chapitre, en attendant de voir à quoi l’avenir de la franchise ressemblera !

Un titre qui n’est pas fait pour tout le monde !

En matière de RPG, aucune autre série ne peut se comparer aux jeux Trails pour ce qui est de la construction de l’univers. En racontant une histoire qui s’étend sur plusieurs jeux, Falcom a créé un monde fantastique presque impénétrable pour les nouveaux venus, mais adoré par les fans dévoués qui y ont joués des centaines d’heures. Cette fracture n’a jamais été aussi évidente qu’avec The Legends of Heroes : Trails into Reverie.

Trails into Reverie est essentiellement la suite et la fin de deux arcs narratifs différents, l’arc Crossbell (composé des Trails from Zero et Trails to Azure récemment ressortis) et l’arc Cold Steel. Cela fait six jeux gigantesques qu’il faut avoir terminés pour profiter pleinement du dernier opus de la série, sinon vous serez perdu.

Deux destins qui s’entre-croisent !

Suivre attentivement les histoires de chacun des protagonistes, n’est pas évident du tout… surtout après la première route de l’histoire centrée sur Lloyd et ses amis de Crossbell. Du début à la fin, les grandes révélations s’enchaînent pour le plaisir des fans les plus attentifs. On pourrait d’ailleurs le comparé au MCU de Marvel, si vous n’avez pas tout suivi vous serez totalement largué ! Quoi qu’il en soit, et malgré tout ceci, Trails Into Reverie nous livre un récit épique avec des combats au tour par tour sensationnels.

Trails Into Reverie propose des combats similaires à ceux des jeux Crossbell, les personnages utilisant tour à tour leurs Arts et leurs compétences propres. Ces compétences propre, d’où leur nom, appartiennent au personnage, et ces derniers utilisent leurs CP pour faire des dégâts, soigner ou infliger des malus d’états. Les Arts sont la magie de l’univers des Trails, et bien qu’ils prennent du temps à être lancer, les effets élémentaires qu’ils déclenchent valent largement le détour !

On ne change pas une équipe qui gagne…

Pour vous assurer d’avoir les bons Arts, vous devez équiper vos personnages de Quartz, des pierres précieuses que vous placez dans une petite grille. Ils offrent des améliorations passives et l’accès à de puissants Arts, à vous de les expérimenter pour créer une équipe redoutable. Comme Trails Into Reverie s’attend à ce que vous soyez familier avec la série, vos personnages sont équipés de Quartz dès le départ, et vous n’aurez pas à vous soucier des tutoriels interminables et des batailles ennuyeuses des premières heures. C’est d’autant plus vrai lorsque vous prenez en compte toutes les attaques spéciales et les systèmes complexes que vous devrez mémoriser et utiliser immédiatement.

Les Crafts sont des attaques spéciales qui utilisent tous vos PC mais qui peuvent être utilisées même lorsque ce n’est pas votre tour. Ensuite, il y a les attaques de suivi qui utilisent les points d’équipe et les ordres spéciaux qui appliquent des buffs. Cela peut sembler un peu compliqué au début, mais avant même de vous en rendre compte, vous serez passé maître dans l’art du combat et vous battrez les boss, même les meilleurs d’entre eux. Pour améliorer votre équipe et être prêt à sauver la situation, vous devrez vous rendre dans le Couloir de la Rêverie. Cette étrange dimension de poche abrite un grand donjon rempli d’ennemis, de trésors et d’objets appelés pierres de scellement qui débloquent des personnages, des mini-jeux et des bribes d’histoire qui permettent de combler certaines lacunes narratives. Vous passerez beaucoup de temps dans ces couloirs, c’est donc un plus non négligeable qu’ils soient passionnant à parcourir…

Les à côtés…

Tous les meilleurs RPG ont de nombreux mini-jeux dans lesquels investir son temps, et Trails into Reverie ne fait pas exception à la règle. Il y a le classique jeu de pêche, un jeu de cartes et un quiz qui est probablement plus agréable si vous connaissez la série de fond en comble. Lorsque vous n’avez pas envie de frapper des méchas avec une hache, ces jeux sont la distraction parfaite.

Le plus grand choc que j’ai eu en arrivant dans Trails into Reverie, ce sont les graphismes en 3D. Après les modèles de personnages chibi en 2D et la perspective isométrique des jeux Crossbell, il était intéressant de voir certains des lieux préférés des fans et les membres de du groupe avec des “modèles réalistes”. Les graphismes sont assez agréables d’ailleurs.

Mais encore…

Ce dernier épisode est un excellent titre pour tout ceux qui ont suivi l’univers jusqu’ici, mais un titre moyen pour tous les autres, vous ne comprendrez pas grand chose à la trame de fond, à certains rebondissements et nous en passons ! Soit vous pourrez le faire sans soucis, après tout il reste un très bon titre, mais exit les subtilités !

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