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Critique

Notre critique du tome 3 de Sky Wars

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Dessinateur : AHNDONGSHIK
Scénariste : AHNDONGSHIK
Éditeur : Édition Casterman
Collection : Shonen
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 22 janvier 2020
Prix : 6,95€
Statut de la série : Terminée en 8 tomes

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Résumé

Arrivé à Shantos pour prendre le départ de la course, Knit se retrouve dans une altercation avec Tilda, sans savoir qu’elle est la princesse du royaume. Cette dernière souhaite s’emparer de Plamo et propose donc un défi à Knit lors de la compétition. Toutes les équipes prennent les airs et c’est parti pour une course effrénée. Knit prend doucement ses marques aux commandes de son Lindbergh comète. Mais bien qu’il se bat contre Tilda, il n’oublie pas sa compétition avec Loulou qui ne manque pas de le narguer. Après plusieurs tours, Knit décide de tenter le raccourci dans les gorges escarpées. C’est à ce moment là que Romero, qui est aux ordres de Tilda, décide de s’en prendre à Knit pour être sûr que sa maîtresse gagne le pari. De son côté, Shark a fait croire à tout le monde qu’il n’irait pas voir la course cependant il se trouve bien sur Shantos. Déguisé, il attend que le vaisseau de la reine Esperanza se pose pour pouvoir l’attaquer. Malheureusement pour lui, le vaisseau ne contenait qu’une doublure de la reine. Shark se retrouve alors face à un ancien subordonné, Archie le Sauvage, qui est maintenant responsable d’un vaisseau de la flotte royale. Un combat entre l’ancien et le nouveau chef de vaisseau débute alors que la reine Esperanza fait son entrée en scène.

Notre avis

Ça y est, il est temps pour Knit de chevaucher seul un Lindbergh dans ce 3ème tome de Sky Wars. Tout le volume sera d’ailleurs consacré à cette course où nous verrons Knit et Loulou affronter Tilda et Romero. Loulou, qui ne porte pas Knit dans son cœur lui viendra tout de même en aide face à Romero. On a ainsi l’impression de voir une grande sœur qui dirait “personne ne peut faire de mal à mon petit frère sauf moi”. Cette relation est vraiment très belle à voir car malgré le fait que Knit ait été embarqué sur un vaisseau pirate sans vraiment le vouloir, il trouve dans cet équipage une famille. Etant orphelin et rejeté par les personnes de sa ville natale, on ne peut qu’être heureux qu’il ait enfin trouver un chez lui.

Ce tome nous présentera une partie de la famille royale et l’influence de la royauté sur le peuple. On pourra ainsi voir le fossé qui sépare ces deux classes sociales en termes de catégorie de Lindbergh mais aussi au niveau du langage. Les aristocrates arborent une façon de parler très précieuse marquant ainsi leur “supériorité” par rapport aux autres. Un vocabulaire vieillot viendra renforcer ce style pompeux comme l’emploie de: “freluquet”, “baguenaudant”, … Le peuple utilisera également ces termes dépassés de mode comme “gredin” ou encore “quolibets”.

Le passé militaire de Shark nous est également un peu révélé. Il cherche à tuer la reine et on comprend facilement qu’ils se connaissent depuis longtemps. La présence de Tilda semble perturber le pirate et sa rancœur pour Esperanza est palpable. Cependant, tout cela reste encore bien mystérieux puisque nous ne savons pas quelle relation Shark entretenait avec la famille royale. Etait-il un simple soldat? Que s’est-il passé pour qu’il en vienne à devenir un pirate? Shark était apparemment à la recherche du Lindbergh Antique qui s’avère être Plamo mais qu’a-t-il de particulier? Et qui est le mystérieux inventeur au service de la reine, qui est tombé de l’île volante d’Eldura, la ville natale de Knit, il y a de cela 10 ans, au moment même de la disparition du père de Knit? Beaucoup de questions, de mystères, de suspens, … Bref tout ce qu’il faut pour nous donner envie de lire la suite.

Les dessins ont un style un peu “brouillon”, comme si ils avaient été faits à la va vite. Il y a beaucoup de détails, parfois trop, ce qui rend la scène très chargée. On ne comprend pas toujours ce qui se passe dans l’action avec toujours cet effet “brouillon”. On passe régulièrement de gros plans à des vues plus lointaines, tout comme de grandes cases avec 1 seul personnage à de petites cases surchargées, ce qui peut être perturbant. La mise en page des dessins manque un peu d’équilibre.

Tombée dans l'univers manga par hasard, elle ne l'a plus lâché et en est devenue passionnée. Plus attirée par le shojo et le shonen, elle n'a pas peur de relever des défis et de découvrir d'autres styles.

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