Dessinateur : Hiroki Endô
Scénariste : Hiroki Endô
Éditeur : Casterman
Collection : Seinen
Genre : Aventure, Chimie, Vampire
Public : + 14 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 29 janvier 2020
Prix : 8,45€
Statut de la série : Terminée en 6 tomes
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Résumé
6 ans avant la rencontre de Miika et Alan, les “Demon Flowers” ont fait leur apparition. Ce jour là, Vlad, le dirigeant de Suzerain a fait part au monde entier de ses intentions de faire des humains la réserve de sang des vampires. Depuis ce jour, ces sphères nucléaires menacent l’humanité.
Il est temps pour Miika de retourner au lycée. Sa nouvelle école est mixte et c’est celle que fréquente Alan. Aidée par Haruna, elle prend ses marques dans l’école quand elle assiste à une altercation entre Alan et Irma Mikoshiba, une fervente disciple de Loan qui est morte en ramenant Miika au GDF. Alan met alors en garde la lycéenne que Irma pourrait s’en prendre à elle et ses doutes se réalisent un peu plus tard dans la journée. Capable de manipuler l’hydrogène, Irma peut quasiment tout découper et elle souhaite faire payer la mort de Loan à Miiki. Mais cette dernière s’est entraînée à maîtriser son pouvoir et elle peut donc faire face à Irma. Haruna et Alan la rejoignent pour arrêter Irma. De son côté, Suzerain a reçu les cadavres de Mikhail et Swarovski. Vlad, souhaitant donner une bonne leçon à son fils Alan après avoir tuer son cousin Mikhail, décide d’envoyer Derek Mitrion, un redoutable vampire, attaquer le GDF. Toutes les équipes se mettent en embuscade contre Mitrion, Irma y compris puisqu’il est celui qui a tué son père.
Notre avis
Un nouveau tome et toujours plus de vampires et de dhampirs dans ce 4ème volume de Soft Metal Vampire. Miika entre dans une nouvelle école ce qui nous permet de faire la connaissance de nombreux nouveaux personnages que l’on risque de voir dans les prochains tomes. Mais ce ne sont pas que des membres du GDF que nous rencontrons puisque nous en apprenons plus sur l’ennemi. Vlad, le dirigeant de Suzerain, fait son entrée et nous découvrons également le visage de ses partenaires en affaire ainsi que celui de son frère Radu. Humains, Vampires, Dhampirs ou encore Loups-garous, de nombreux nouveaux acteurs font leur entrée en scène.
On en apprend un peu sur l’origine de Suzerain avec Vlad qui déclare sa volonté de maîtriser l’humanité comme du bétail avec ses Demon Flowers. Mais quelle est l’origine de cette volonté? Avec ce peu d’informations sur lui, c’est tout un mystère qui entoure ce personnage. De plus, Alan semble avoir été rejeté par lui à cause de son “inaptitude”. Que s’est-il passé entre le père et le fils qui se ressemble pourtant beaucoup, surtout par leur côté pervers.
La chimie est toujours au centre de l’histoire puisque c’est l’origine des pouvoirs des vampires et des dhampirs. Une parfaite maîtrise de leur élément leurs permet de se battre de manière optimale en connaissant les combinaisons qu’ils leurs sont possibles de faire. Cependant, sauf si on est incollable sur la chimie ou si c’est un domaine qui nous passionne, le récit est très lourd à lire pour le lecteur. Il faut bien s’accrocher pour décoder toutes les explications sur l’utilisation des pouvoirs, qui sont pour la plupart inutile. Il y a trop de détails chimiques qui rendent la lecture peu agréable et une explication sommaire aurait été tout autant utile dans la compréhension du récit. L’histoire est vraiment dédiée à un public précis qui aime la chimie avec cependant un thème très classique de vampire que l’on rencontre dans beaucoup d’histoires. On peut alors comprendre la volonté du mangaka à vouloir se démarquer mais si on n’est pas un féru de chimie, on perd rapidement de l’intérêt pour l’histoire.
Les personnages féminins se ressemblent tous beaucoup avec seulement des coupes de cheveux ou des couleurs différentes et il en va de même pour les personnages masculins entre eux. De ce fait, tous les hommes de la famille de Alan se ressemble très fort et on pourrait y voir là leur lien de parenté mais la plupart des hommes du GDF leur ressemble aussi au niveau du faciès. Le chara-design manque un peu de diversité ce qui est dommage.
Les arrière-plans sont bien détaillés avec des scènes de combats travaillées qui sont agrémentées de lignes de vitesse, d’onomatopées ou encore d’explosions.