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Critique

Notre critique du tome 2 de Black Shadow

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Dessinateur : Nakao Takuya
Scénariste : Nakao Takuya
Éditeur : Pika Édition
Collection : Shonen
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 10 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 4 mars 2020
Prix : 7,20€
Statut de la série : En cours de publication

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Résumé

Kamiya Lastaria, le fils cadet de la famille régnante, a invité les nouveaux élèves de Grand Bell qui ont réussi le test de Lili. Son but est en fait d’humilier Junk, le sorcier sans baguette. Il lui en veut car ce dernier est comme son père, un sans baguette, et qu’il a humilié la famille royale. Junk devient, malgré lui, l’ennemi juré d’un sorcier les plus puissants d’Avista. Iris tente de calmer le jeu entre eux, mais elle aussi, a ses propres problèmes…

Notre avis

Junk s’est fait, sans le vouloir, un grand ennemi, en la personne du prince cadet de la famille royale, Kamiya Lastaria. Le roi, son père, est un sorcier sans baguette et il a sali l’honneur de la famille. Kamiya transpose donc sa haine sur Junk, qui n’a rien à voir dans cette histoire, excepté son absence de baguette. Dès le départ, le but de Kamiya est de l’humilier devant les autres, lui faire comprendre qu’il n’a pas sa place au sein de cette école. Afin de satisfaire sa vengeance, le prince va même s’inscrire à Grand Bell et devenir un élève presque comme les autres. Sauf que Junk a du répondant, ne se laisse pas faire et ne tient pas compte du tout du protocole, impétueux comme il est. Il donne du fil à retordre au prince et ce dernier n’est pas habitué par un tel comportement. Étant de sang royal, et possible héritier, c’est avec respect, limite préciosité, qu’on s’adresse à lui… ce qu’est loin de faire Junk.

Mais il n’y en a pas que pour Junk, dans ce tome : son amie Iris est également mise en avant. Cette dernière, toujours si parfaite et studieuse, sait calmer Junk et Kamiya. Mais elle n’est pas heureuse : elle n’arrive toujours pas à matérialiser sa magicae anima… Elle qui se surpassait et ne s’arrêtait jamais d’avancer étant enfant, se retrouve dans une situation où elle se sent mal : afin de ne plus être seule et ne plus être mise sur un piédestal, elle s’est mise au niveau des autres, et cela ne correspond pas à ce qu’elle est vraiment. Son amie Mia, avec qui elle s’est disputée, l’a bien compris. Cette dernière va apprendre l’existence d’une fleur qui peut aider à réaliser des vœux, et donc aider Iris à matérialiser sa magicae anima… Et accompagnée de Junk, elle se lance à la recherche de cette fleur.

Haine, mal-être,rivalités et action, le tout avec une pointe d’humour, voici  ce que l’on peut trouver dans ce tome. Même si le scénario est classique, dans sa construction et son thème, on rencontre des personnages avec une psychologie plus développée qu’on aurait pu le penser au premier abord. En premier, il y a Kamiya, qui voue une haine profonde à son père. Ce dernier aurait, selon le prince, humilié la famille. On ne sait pas comment, juste qu’il est un sorcier sans baguette. Et Kamiya a transposé cette haine sur Junk, sous prétexte que lui aussi est un sorcier sans baguette… Et puis, il y a Iris, dont le mal-être lui gâche la vie. Voulant a tout prix ne plus se faire jeter par les autres, à cause de son esprit de compétition et son coté parfaite, elle s’est ajustée au niveau des autres. Elle qui était invaincue s’est laissée battre par les autres. De plus, sa magicae anima ne s’est pas encore réveillée… elle n’a donc pas encore de baguette. Ce décalage vis-à-vis des autres, ce qu’ils pourraient en penser, rend la jeune fille mal dans sa peau. Même si elle souriante devant tout le monde, elle ne respire pas la joie et le bonheur. Sur les conseil de son professeur, elle part en quête d’une fleur qui pourrait réaliser ses rêves…

Le dessin est régulier, au trait fin, avec peu de décors, mais beaucoup de lignes de mouvement, car il y a pas mal d’action. Les personnages ont des traits assez typés et on ne risque pas de les confondre entre eux. Les scènes de bagarres sont assez claires et fluides. A la fin, deux petits bonus : des petits gags en 4 cases et une histoire sur les jours de repos de Lili. Sur la jaquette, coté recto, on a Junk, Iris et Kamiya ; et sur le coté verso, Mia et la fleur recherchée.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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