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Critique

Notre critique du 1er épisode de Case File n°221 : Kabukichô

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Studio : Production I.G.
Mangaka : Kinu Mizokoshi
Réalisateur : Yoshimura Ai
Scénariste : Kishimoto Taku
Compositeur : Iga Tokurô
Genre : Suspens, Policier
Public : + 14 ans
Lancement : 12 octobre 2019
Durée : 24 épisodes de 24 minutes
Plateforme : Anime Digital Network

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Résumé

« John Watson, médecin à l’université de l’Ouest aux quartiers bien rangés, se rend à Kabukichô, côté Est de Shinjuku. Ce quartier, appelé “quartier-lumière” et dont l’étendard est un éléphant rose, rassemble à lui seul les bars, les repaires de malfrats, la pauvreté et le chaos. Watson y recherche un bar : le “Pipecat”. Tenu par une certaine Mme Hudson, ce bar est également une agence de détectives. Il espère trouver un dénommé Sherlock, pour l’aider sur une étrange affaire… »

Notre avis

Qui ne connaît pas le Dr Watson, Sherlock Holmes, James Moriarty, et Jack L’Eventreur? Ces personnages issus de la littérature et de l’actualité du XIXème siècle cohabitent dans une série animée détonante, dans un Shinjuku proche de nous. Cet arrondissement est coupé en deux, avec une sorte de mur, qui empêche les gens de passer comme ils le veulent d’un monde à l’autre. A l’Ouest, on trouve des quartiers bien propres, avec des gens respectables, ainsi que l’élite de l’arrondissement. A l’Est, c’est un autre monde : malfrats, bars louches, prostitution et précarité sont partout. Et dans ce quartier où la lumière brille chaque nuit, une série de meurtres se produit : des femmes dont on a enlevé l’utérus et que l’on a parées d’ailes de sang sont retrouvées… C’est dans ce contexte que débarque le Dr John Watson à Kabukichô, à la recherche d’un détective : Sherlock Holmes.

Le Pipecat, bar tenu par Mme Hudson, un travesti barbu haut en couleur, est également le repaire d’une agence de détectives. Là, 6 détectives se rassemblent afin de trouver l’énigme qui leur est proposée et de remporter la mise du client. C’est Mme Hudson qui gère cette équipe et qui leur propose les clients. Le top-départ est lancé quand Mme Hudson prononce les mots : “Le soleil se couche sur la ville, mais les néons s’allument à Kabukichô. Si vous voulez toucher une grosse somme, vous devez devancer vos rivaux. Un tel rassemblement de renards, il n’y en a qu’un, c’est la Maison des détectives! Que la course commence!”. Aux côté de Sherlock évoluent 5 autres détectives tous plus étranges et audacieux les uns que les autres. A eux 6, ils résolvent des énigmes pour les clients de Mme Hudson, et en parallèle, ils recherchent un sinistre personnage appelé Jack l’Eventreur…

Watson va donc tenter d’engager Sherlock sur l’affaire qui le préoccupe. Sauf que ce détective ne travaille sur les enquêtes qui si elles l’intéressent… Le duo Watson-Sherlock fonctionne très bien, car ils sont de caractère totalement opposé. Le jeune médecin est naïf, gentil et généreux. Il fait confiance aux autres. Le fin limier est plus particulier : il ne se lie pas facilement, solitaire, il fait cavalier seul, toujours dans ses pensées, et a un très grand sens de l’observation. Il n’est pas accro à la cocaïne comme son homologue issus de l’imagination de Conan Doyle, mais il mange du riz cantonais assaisonné de pêches au sirop. Cerise sur le gâteau : Sherlock adore se mettre en scène dans des pièces de rakugo policier, où il interprète Kuma et un ermite. A ce moment, on sait que le dénouement arrive et que Sherlock a résolu l’énigme.

Une bonne adaptation en animé?

L’adaptation animé est très bonne, la mise en scène est excellente et l’univers de Sherlock Holmes et de son ami Watson, tient la route. On sent que l’équipe a fait des recherches pour coller au mieux à ce personnage caractéristique, tout en ne se contentant pas de le copier. Une nouvelle version de Sherlock Holmes nous est proposée et c’est assez rafraîchissant. Le choix des couleurs, les jeux d’ombres et de lumières, nous plongent dans cet univers chaotique qu’est le quartier de Kabukichô. Les voix des seiyus collent bien aux personnages, à leurs physiques et leurs réactions. De plus, les couleurs palissent et une petite mélodie se fait entendre quand Shelock se lance dans son show de rakugo : ces petits éléments font monter la pression… a-t-on également trouvé la réponse, comme Sherlock?

Le 4 janvier de cette année, la série a été lancée dans le Comic Garden. Elle est dessinée par Kinu Mizokoshi, et le scénario est réalisé par le comité de production de l’animé. Son titre est légèrement modifié : Kabukichô Sherlock.

Opening

Ending

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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