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Critique

Notre critique de Quand la neige m’appelle

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Dessinateur : Makoto Aizawa
Scénariste : Makoto Aizawa
Éditeur : ChattoChatto
Collection : Seinen
Genre : Tranche de vie, Romance
Public : + 14 ans
Contenu : 130 pages
Sortie : 28 mars 2019
Prix : 7,95€
Statut de la série : Terminée en 1 tome

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Résumé

Sakai et Matsushima sont en plein entrainement militaire quand Matsushima se blesse. Perdus dans la montagne à cause d’une tempête de neige qui s’abat sur eux et dans l’impossibilité de joindre les secours, ils trouvent refuge dans une cabane qui apparait devant eux dans le blizzard. Epuisé, Sakai s’endort, laissant Matsushima monter la garde mais lorsqu’il se réveille, son ami blessé est mort et une jeune femme se tient au-dessus de lui. Sakai sort alors son couteau mais la jeune femme lui dit qu’elle le trouve beau alors qu’elle ne lui fera pas subir le même sort que son compagnon, avant de disparaitre dans la tempête de neige. Secouru le lendemain par l’armée, Sakai est désorienté. La cabane où il pensait être, s’avère n’être qu’une grotte et pense alors que ce qu’il a vécu la veille n’était qu’une illusion. Cette expérience hante cependant Sakai qui devient presque associable, ne se liant avec aucun de ses camarades de régiment. Cependant, un soir, alors qu’il rentre chez lui, il rencontre Yuki, une jeune femme assise dans la rue sous la pluie. Elle s’est apparemment enfuie de chez elle et Sakai se retrouve un peu en elle. Ils se rapprochent rapidement et une petite fille naît de leur amour. Cependant, son expérience vécue dans la montagne enneigée continue de hanter les rêves de Sakai. Il se rend ainsi compte que Yuki ressemble étrangement à la femme qu’il avait rencontrée dans cette montagne. Cependant avant de disparaitre dans la neige, l’étrangère lui avait dit que si il parlait de cette histoire, elle le retrouverait et elle le tuerait. Alors si Yuki est bien cette femme dans la neige, que va-t-il lui arrivé à lui, leur petite fille et à l’enfant que Yuki porte dans son ventre?

Notre critique

Quand la neige m’appelle nous emmène dans le folklore japonais avec la célèbre femme des neiges. Tout le monde connait l’histoire de l’humain qui tombe amoureux d’une femme des neiges qui est un yokai, et qui finissent par se séparer. Cependant, avec Quand la neige m’appelle, Makoto Aizawa nous offre une histoire magnifique, pleine de mystères et de tendresse avec une fin à laquelle on ne s’attend pas. On peut dès lors comprendre qu’à la sortie du manga en 2015, il ait reçu le prix “Kono manga ga sugoi”, qui veut dire “ce manga est formidable”.

Dans ce manga, tout est dans la retenue, avec des personnages qui s’aiment mais qui ne le montrent pas trop, traduisant le côté pudique que l’on connait des japonais face à l’amour. Cela rend ainsi l’histoire plus authentique. Les personnages sont peu expressifs et semblent ainsi être entourés de mystère. On ne sait pas grands choses des héros et cette méconnaissance l’un de l’autre ne semble pas déranger les protagonistes alors qu’ils sont en couple. Tout cela ne fait qu’épaissir l’intrigue et on ne peut qu’être triste que ce manga soit un one-shot car on aurait voulu en apprendre plus sur les héros.

Le fait qu’il n’y ait qu’un seul tome fait que le rythme de l’histoire est assez rapide. En à peine 3-4 pages, nos deux héros se sont rencontrés, vivent en couple et ont eu un enfant. Ce rythme accéléré est un peu frustrant car on a envie de partager plus de moments avec eux et d’en savoir plus sur leur vie de tous les jours, avant et après la naissance de leur fille. On a un goût de trop peu de cette histoire magnifique qu’il aurait été intéressant de voir plus développée.

Le papier utilisé pour ce manga est légèrement cartonné et granuleux, comme du papier pour la peinture. Les dessins qui ont un effet d’aquarelle accentuent ce ressenti.

Nous avons ainsi l’impression de voir un recueil de peintures, comme si Sakai, le héro de l’histoire, avait peint sa vie pour la partager avec nous. On n’a pas l’habitude de voir ce genre de dessins dans les mangas, ce qui donne à Quand la neige m’appelle non seulement un côté original mais également un côté plus authentique qui rend les personnages plus réels.

A chaque début de chapitre, on retrouve une citation tirée de La femme des Neiges de Lafcadio Hearn. Ces citations sont des phrases clés de l’histoire et sont présentées aux lecteurs comme un rappel de ce qui est présenté dans le chapitre précédent ou de ce qui sera transmis au chapitre suivant. On a également l’impression que ces phrases sont les pensées de Sakai, ses doutes et ses réflexions. C’est Lafcadio Hearn qui a donné l’inspiration à Makoto Aizawa pour faire Quand la neige m’appelle, on peut donc en déduire qu’il était important pour le mangaka de faire référence à son œuvre préférée dans son récit.

Les arrière-plans sont assez sobres avec de nombreux fonds simplement blanc ou noir. Les personnages très détaillés sont ainsi mis en avant avec notamment des gros plans sur les visages.

Tombée dans l'univers manga par hasard, elle ne l'a plus lâché et en est devenue passionnée. Plus attirée par le shojo et le shonen, elle n'a pas peur de relever des défis et de découvrir d'autres styles.

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