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Notre critique de « White Day : A Labyrinth Named School »

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White Day : A Labyrinth Named School, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo, PQube, Sonnori Corp,

White Day : A Labyrinth Named School, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo, PQube, Sonnori Corp,

Éditeur : PQube
Développeur : Sonnori Corp
Genre : Survival Horror
Version Testée : PlayStation 4
Autres Supports : PC
Langue : Voix en anglais et coréen, textes en français
Multijoueur : Non
Classification : + 18 ans
Sortie en France : 22 août 2017
Prix Moyen : 27,99€

Petite surprise de ce mois d’août 2017, White Day: A Labyrinth Named School ressort sous la forme de remake du jeu original sorti en 2001. 15 ans auparavant, ce jeu avait la réputation d’être le jeu le plus effrayant de l’histoire, qu’en est-il aujourd’hui ? Remake bâclé ou pépite du genre ? Découvrons-le maintenant.

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Pour commencer, petite leçon culturelle

Le « White Day » est une coutume asiatique qui fait directement lien avec la St Valentin se déroulant quelque temps avant. En premier lieu, la fille offre du chocolat au garçon de son choix, puis ce dernier doit, durant le « White Day », lui offrir un présent en retour, la valeur étant proportionnelle à son degré d’affinité.
Et c’est donc ce qui arrive Lee Hui-Min, notre héros, qui a reçu du chocolat de la jolie Han So-Young, mais qui est trop timide pour lui remettre ensuite un présent, va préférer s’infiltrer dans son école pendant la nuit pour aller mettre son cadeau directement dans son casier. Mais le plan de va pas être aussi facile que prévu.

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En effet, en plus des patrouilles régulières de gardiens enragés (le mot n’est pas exagéré) qui en voudront à votre vie, l’école se révélera être infestée de fantômes et d’évènements paranormaux

Le jeu en main

Après le choix de la difficulté (very easy jusqu’à hard) et la petite cinématique d’introduction qui nous explique que nous sommes enfermés dans l’école, nous avons notre héros en main et c’est là que les choses se gâtent :
Le début du jeu est fort laborieux, les contrôles sont fidèles à la version 2000 et même s’ils n’ont pas bien vieillis, le menu option nous permet de bien optimiser les commandes pour pallier les petits problèmes que l’on pourrait rencontrer (axe vertical trop rude, sons et effets beaucoup trop élevés à certains moments,..) pour en faciliter la maîtrise.
Autre problème, la difficulté abusée dès les premières minutes de jeu lorsque vous rencontrez votre premier ennemi : le gardien. Etant vétéran des FPS d’horreur (Amnesia, Outlast, Penumbra) J’ai fait l’erreur de sous-estimer White Day et de lancer le jeu en hard dès mon premier playtrough, autant vous dire que je suis mort en boucle et que j’ai crié de frustration.
En effet le gardien peut parfois vous voir à travers les murs, deviner que vous êtes dans une pièce ou simplement vous voir tout en étant retourné. Une fois qu’il vous a repéré, il va non seulement le plus souvent sortir d’une porte juste à côté de vous mais il va également constamment patrouiller entre vous et votre prochain objectif et ce n’est ni une mince affaire pour l’éviter et encore moins pour lui échapper… Seule issue possible, courir aux toilettes ! Et même dans cet endroit, le RNG décidera si le gardien vous trouvera ou non. Si vous pensez que vous avez vu le pire, sachez que d’autres évènements frustrants sont de la partie : des espèces de fantômes qui apparaissent à l’écran de temps en temps sous forme de screamer, la plupart du temps, il est impossible de prédire qu’ils vont arriver et la cerise sur le gâteau, ils nous font perdre de la vie.
Après 10 morts de suite j’ai donc abandonné ma première heure de jeu et j’ai dû recommencer le jeu en very easy pour pouvoir progresser. Et là le jeu s’est avéré beaucoup moins frustrant et beaucoup plus faisable. Tous les moments où le gardien s’acharnait dans sa ronde laisseront leur place à une ambiance beaucoup plus immersive et dans l’ensemble nous profiterons beaucoup plus du jeu. On se rend compte que les musiques sont soignées, que les effets sonores sont judicieux et que tous les choix artistiques laisseront une marque du jeu dans notre mémoire (que ce soit en bien ou en mal).
Malgré un début laborieux, la jouabilité est fluide et les graphismes, à défaut d’être magnifiques, ne sont pas moches et jouissent d’une image propre, fluide et nette à 60fps.

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L’histoire est suffisamment intéressante et intrigante pour motiver le joueur à avancer dans le jeu, la durée de vie, qui n’est à la base pas énorme (comptez deux heures si vous connaissez le jeu par cœur), est augmentée par de nombreuses quêtes optionnelles : des notes cachées dans les décors, des fantômes qui apparaissent sous certaines conditions, qui sont ensuite répertoriés dans un album, et des choix multiples lors des dialogues qui dirigeront sur l’une des 8 fins possibles du jeu. Je vous avoue que le jeu m’a vraiment fait peur à certains moments. (Mention spéciale aux premières apparitions du gardien quand on ne sait pas qu’il faut faire attention à des bruits spécifiques et qu’on se retrouve nez à nez avec lui en ouvrant une porte…) La plupart du temps, on se plaira à arpenter l’école, aussi sinistre et dérangeante soit-elle, et à tenter de résoudre les énigmes qui ne sont vraiment pas faciles. Ce titre ne plaira malheureusement qu’aux puristes du genre, nostalgiques de la vieille époque du survival-horror.

Points forts :

  • Traduit en Français
  • Les voix originales en Coréen
  • L’ambiance sonore
  • Rejouabilité et plusieurs fins
  • Des énigmes poussées


Points faibles :

  • Mécaniques frustrantes et vieillottes
  • Gardien omniscient pouvant se téléporter rendant la progression très pénible
  • Personnages clichés
  • Graphismes et animations dépassées
  • Progression frustrante et labyrinthique
  • Durée de vie assez courte

Verdict : Un jeu intéressant réservé aux initiés du genre

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