Dessinateur : Gotoge Koyoharu
Scénariste : Gotoge Koyoharu
Éditeur : Panini
Collection : Shonen
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 27 novembre 2019 (t5)
1 janvier 2020 (t6)
Prix : 6,99€
Statut : En cours de publication
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Résumé
Tanjiro et ses amis sont aux prises avec une étrange famille de démons araignées. Entre Zenitsu, mal en point car mordu par un démon, et Tanjiro et Inosuke, qui affrontent un adversaire surpuissant, les choses sont au plus mal pour nos pourfendeurs de démons. Heuresement, Shinobu Kocho, une puissante pourfendeuse de démons intervient. Mais cette dernière capture Tanjiro et Nezuko pour complicité avec les démons, car Tanjiro protège sa sœur…
Notre critique
Dans ces deux tomes, on fait de nouvelles connaissances et parmi celles-ci, on rencontre le Seigneur des pourfendeurs et des pourfendeuses de démons : Kagaya Ubuyashiki. On fait également la connaissance des « piliers » de cette société de pourfendeurs de démons : Gyomei Himejima, pilier de la pierre ; Muichiro Tokito, pilier de la brume ; Kyojuro Rengoku, pilier du feu ; Tengen Uzui, pilier du son ; Mituri Kanroji, pilier de l’amour ; Shinobu Kocho, pilier des insectes ; Obanai Iguro, pilier des serpents ; Giyu Tomioka, pilier de l’eau et Sanemi Shinazugawa, pilier du vent. Ce sont eux qui portent sur leurs épaules la société des pourfendeurs de démons. Ils ont des traits de caractère en lien avec leur pilier : Mitsuri Kanroji, par exemple, trouve à chacun quelque chose qui le rend séduisant à ses yeux… Au quartier général, Tanjiro, et ses amis Zenitsu et Inosuke, vont pouvoir se remettre de leurs graves blessures. Ils suivent également un entrainement de malade, qui les poussera dans leurs derniers retranchements. Ainsi, Tanjiro aura assez de puissance pour se lancer à la recherche de Muzan Kibutsuji, premier démon et maître absolu de ces derniers.
En deux tomes, on vit des moments palpitants, pleins d’actions et surtout, l’arrivée de nombreux personnages. Le scénario a trouvé son rythme de croisière, il ne se perd pas en détours inutiles, on avance bien, et surtout Kimetsu no Yaiba a recréé un univers complexe : ces héros, sauveurs de l’humanité, forme une société, avec ses lois et sa hiérarchie. Le trait est régulier, fin, détaillé et propre au mangaka. On reconnait facilement son style de dessins. Les scènes plus « musclées », où l’action prime sont bien mises en scène et leur compréhension est très claire, surtout grâce aux lignes de mouvement et aux onomatopées, non traduites. Sur les deux jaquettes, on découvre les piliers : sur le tome 5, on a Giyu Tomioka, pilier de l’eau, et, sur le tome 6, Shinobu Kocho, pilier des insectes.