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Critique

Notre critique du tome 1 de 5 cm per second

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Dessinateur : Seike Yukiko
Scénariste : Makoto Shinkai
Éditeur : Pika Édition
Collection : Seinen
Genre : Romance, Tranche-de-vie
Public : + 14 ans
Contenu : 240 pages
Sortie : 29 janvier 2020
Prix : 8,20€
Statut de la série : Terminée en 2 volumes

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Résumé

Akari et Takaki se rencontrent pour la première fois en primaire. Akari vient de d’emménager et elle découvre sa nouvelle école et sa nouvelle ville, Tokyo. Takaki et Akari ont un point commun : leurs parents déménagent souvent, au gré de leurs mutations professionnelles. Rapidement, ils deviennent amis et même un peu plus. Sauf que le destin s’en mêle : Akari doit quitter Tokyo pour le nord du Japon et Takaki, lui, part pour le sud du pays, sur un île isolée. Que va-t-il advenir de leur romance?

Notre critique

En plus d’avoir réalisé en 2007 l’animé 5cm per second, on connait également Makoto Shinkai grâce à Your Name et Les Enfants du Temps – Weathering with you, juste sorti dans nos salles obscures. Ici, on retrouve toute la poésie qui nous a emporté en 2007 car en plus d’avoir réalisé le film d’animation du même titre, Makoto Shinkai nous ravit avec ce manga, dont il est le scénariste. Plongeons à la vitesse de la chute d’un pétale de cerisier au printemps… à 5cm par seconde… dans cette oeuvre magnifique du grand maître.

Takaki et Akari sont encore des enfants quand ils se rencontrent. Ce qui les lie au départ, c’est que l’un comme l’autre, ils vivent des déménagements successifs, liés au travail de leur parents respectifs. Dès l’arrivée de la petite fille, Takaki lui fait découvrir les endroits qu’il préfère à Tokyo : la bibliothèque, un magnifique cerisier, un temple. Les deux enfants vont passer de plus en plus de temps ensembles et cela fait un peu jaser leurs camarades de classe. Takaki rêve de devenir cosmonaute et Akari veut devenir soigneuse dans un zoo. Ils ont deux personnalités différentes, des rêves différents mais lentement, ils s’apprivoisent… jusqu’au départ d’Akari vers la préfecture de Tochigi, dans le nord du Japon. Les deux amis s’étaient jurés de revoir leur cerisier en fleurs, ensembles… Ils vont s’échanger des lettres et s’écrire afin de garder leur lien le plus fort possible. Quand c’est au tour de Takaki de quitter Tokyo pour se rendre à l’opposé d’Akari, je jeune homme décide de se rendre à Tochigi en train afin de revoir celle qu’il aime. Long périple, avec plusieurs trains à prendre et des chutes de neige qui paralysent le rail. Mais Takaki n’abandonne pas et fait son possible pour atteindre son but et revoir sa chère Akari…Pourtant, avec les années, Takaki et Akari perdent contact et ne s’écrivent plus… Kanae, une jeune camarade de Takaki est amoureuse de ce dernier et la moindre attention du jeune homme à son égard la rend heureuse. Elle multiplie les occasions de le rencontrer et de paraître à son avantage à ses yeux. Elle est également jalouse: Takaki écrit souvent des messages sur son téléphone et elle aimerait en être la destinaire. Sauf que Takaki n’envoie jamais ses messages, ils ne sont pas destinés à être lus.

Nous avons ici une explosion de sentiments : amitié, amour, jalousie, solitude, doutes. Nous vivons toutes cette panoplie de sentiments au travers du dessin, des pensées des personnages et des lettres échangées par les deux protagonistes principaux, Akari et Takaki. Il n’y a pas énormément de dialogues, peu de choses sont vraiment dites. Cette histoire est vécue par Takaki, on ressent ses sentiments pour Akari, ainsi que sa solitude après le départ de son amie. Le dessin est fin, agréable, avec de bonnes proportions, quelques décors où la neige et les pétales de cerisiers tombent du ciel et ont l’air réels. De l’enfance à un âge plus adulte, on suit l’évolution graphique du visage de nos héros, avec une certaine subtilité et une logique graphique. Akari, entourée des célèbres pétales de cerisiers, fait la jaquette de ce premier tome.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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