Notre critique du tome 1 de Divines – Eniale&Dewiela

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Eniale, l’ange, et Dewiela, la démone, sèment le chaos sur la Terre. Celle-ci est leur terrain de jeux, et les âmes des humains qui y vivent, leurs enjeux. Mais parfois, ces deux antagonistes que tout oppose, peuvent s’entendre pour sauver un bébé abandonné ou échapper à un exorciste, ou encore pour aider une petite fille dont la maman est moribonde… Une chose est certaine, avec ces deux foldingues, la Terre va souffrir!

Eniale est un ange. Habillée de blanc, dans de très belles tenues, avec de grandes ailes blanches. Son but : sauver les âmes des pauvres humains et leur donner accès au Paradis. Son défaut : la mode. Cette dernière ne peut résister aux sirènes de la beauté et du shopping.

Dewiela est un démon. Elle porte des vêtements noirs, plutôt sexy, avec une charmante queue fourchue. Son but : faire des pactes avec les humains pour avoir leurs âmes. Son défaut : aider les autres. Elle ne peut s’empêcher d’apporter son aide aux gens qui en ont besoin.

Leur point commun : quoiqu’elles fassent, nos deux héroïnes multiplient les catastrophes ! Et c’est le chaos sur Terre!

Même si elles se disputent à longueur de temps et se tirent dans les pattes l’une de l’autre. Eniale et Dewiela savent aussi s’accorder pour aider les autres : elles remueront ciel et terre pour retrouver la maman d’un bébé abandonnée, ou encore, elles fuiront ensembles pour échapper à un exorciste. Le tout en multipliant les dégâts sur notre bonne vieille planète.

Le scénario est bien vivant et nos deux héroïnes sont assez charismatiques, chacune à leur manière. Il y a pas mal d’humour et voir ces deux opposés s’affronter et s’associer en fonction de la situation, nous fait prendre conscience que tout n’est pas blanc ou tout noir. Parfois, le bien et le mal peuvent s’accorder. Et aussi, que nul n’est parfait : nous avons ici un ange qui succombe au péché de la mode et une démone qui aime aider les autres. Ce qui n’est, somme toute, pas si courant que cela. Si on ajoute à cela deux héroïnes pleines de bonnes volontés, mais maladroites, on a un manga assez réussi.

On sent dans le trait de l’auteure que cette dernière a une solide formation artistique : il y a beaucoup de détails, les traits sont fins et assez ronds, et certains décors sont poussés à l’extrême, comme la ville de Paris par exemple, qui apparait sur une demi-page. Les pages qui annoncent les chapitres ploient sous les détails, avec nos héroïnes en premier plan. De plus, l’ange et la démone sont toujours très bien vêtus, chacune dans son style, et le drapé des tenues d’Eniale est très bien rendu. Sur la jaquette de ce tome, Eniale est mise en avant, dans sa tenue d’ange, succombant à son vice : le shopping. Dewiela, à ses côtés mais en arrière-fond, semble victime d’une maladresse. Le Bien, le Mal et de l’humour, cette jaquette résume bien cette série.