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Critique

Notre critique du tome 1 de Girls Last Tour

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Dessinateur : Tsukumizu
Scénariste : Tsukumizu
Éditeur : Omaké Books
Collection : Seinen
Genre : Aventure, Tranche-de-vie
Public : + 14 ans
Contenu : 160 pages
Sortie : 6 février 2020
Prix : 7,50€
Statut de la série : Terminée en 6 volumes

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Résumé

Yûri et Chito sont deux jeunes filles qui errent dans les ruines d’un monde dévasté. A bord de leur Kettenkrad, une autochenille construite par elle-même avec des débris trouvés, elle parcourent ce qui reste d’une civilisation qu’elle n’ont pas connue. Sont-elles les dernières survivantes de ce monde?

Notre critique

Dans un décor enneigé et glacial, deux jeunes filles errent dans un monde post-apocalytique. A bord de leur autochenille, elles parcourent des ruines où rien ne bouge. Elles ne rencontrent personne. Elles sont seules. Le peu qu’elles ont, nourriture, essence, lumière, elles doivent l’économiser, ne sachant pas quand elles sauront faire l’appoint. Malgré ces conditions difficiles, elles profitent du peu qu’elles peuvent : se prélasser dans un bain chaud improvisé, faire une lessive avec l’eau de la fonte des neiges, ou encore savourer une délicieuse soupe en conserve… Ces petites riens du quotidiens sont rares pour elles, mais malgré la rudesse de leur environnement, elles continuent leur périple. Vers où? Vers quoi? On ne le sait pas encore. Pour le moment, elles veulent se rendre dans uns strate supérieure.

Yûri est très naïve, un peu simplette et enfantine par moment. Sa vie est simple :elle mange et dort. La demoiselle est très à l’aise avec les armes et elle n’hésite pas à monter dans de vieux ascenseurs, sans se poser de questions quand à la sécurité. Chito est plus intellectuelle, elle tient un journal et conduit le Kettenkrad. Elle gère les vivres et elle est également plus craintive que son amie, qui ne pense pas au danger dans certaines situations. Deux jeunes filles au caractère opposé, mais qui forment un duo qui fonctionne, car elles arrivent à survivre dans ce monde hostile.

Tsukumizu a un trait particulier : assez rond et simpliste, avec des formes pas toujours bien délimitées, car il y a pas mal de crayonnés dans ses dessins. Il fait également assez sombre dans cette oeuvre, malgré la neige, car pas mal de scènes de situent soit dans la nuit, soit dans des strates inférieures, où les rayons du soleil ne se montrent pas. Le rendu dévasté des décors est superbe, on s’y croirait tellement la sensation qui s’en dégage nous prend à la gorge. Avec un scénario qui mêle quotidien et voyage, survie et amitié, on plonge dans la vie étrange de deux jeunes héroïnes errant dans un monde dévasté. A la fin du volume, on a droit à une petite note sur l’autochenille de Yûri et Chito par Takaako Suzuki. Ce dernier a déjà travaillé comme consultant sur les séries “Strike Witches” et “Girls und Panzer“. Dans un décor enneigé et en ruines, dans des tons de gris et de blanc, Yûri et Chito nous regardent  depuis la jaquette de ce premier tome.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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