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Critique

Notre critique du tome 1 de L’imprimerie des sorcières

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Dessinateur : Yasuhiro Miyama
Scénariste : Mochinchi
Éditeur : Soleil Manga
Collection : Fantasy
Genre : Fantastique, Aventure
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 25 septembre 2019
Prix : 7,99€
Statut de la série : En cours de publication

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Résumé

Mika Kamiya est une jeune sorcière en apprentissage qui travaille à l’imprimerie des sorcières. Six mois plus tôt, elle n’était encore qu’une simple humaine et sans trop savoir comment, elle s’est retrouvée propulsée dans un univers de magie. Tout le monde possède des pouvoirs qu’ils soient puissants ou non. Mika organise alors une convention de sorcellerie, le Magic Market, afin de trouver quelqu’un qui aura le pouvoir de la renvoyer chez elle. Mais malgré le succès du Magiket, Mika ne trouve aucun sortilège capable de l’aider. A la suite de la convention et de retour chez elle, la jeune fille a beaucoup de travail qui l’attend. Elle possède une magie de copie et elle a ouvert la librairie des sorcières où elle publie les sorts qu’on lui envoie. De grosses commandes de manuscrits ont été faites suite au Magic Market et Mika ne sait plus où donner de la tête. A la base, elle a créé l’imprimerie dans l’espoir qu’on lui envoie un jour un sort qui lui serait utile pour retourner dans son monde mais jamais elle n’aurait imaginé avoir autant de demandes. Mais pas le temps de rêvasser, car il faut déjà préparer la 2ème convention de sorcellerie et créer son catalogue et pour cela quoi de mieux que demander leur aide aux 4 élites célestes des guildes, de grands mages reconnus pour leurs capacités. La chevalerie Sainte d’Akivahara est en place, le 2ème Magiket peut commencer.

Notre critique

Les éditions Soleil Manga inaugurent leur nouvelle collection Fantasy avec ce 1er tome de L’imprimerie des sorcières. L’isekai fait fureur pour le moment et Mika vient agrandir le groupe des héros de ce genre. Arrivée dans ce monde fantastique sans trop savoir comment, elle cherche un moyen de rentrer chez elle. Au début du récit, cela fait déjà 6 mois qu’elle vit dans cet univers et nous avons l’impression qu’il nous manque une grande partie de l’histoire. Comment a-t-elle découvert qu’elle avait des pouvoirs? Où et comment a-t-elle rencontré ses compagnons et ses employés? On sait pourquoi mais comment s’est-elle lancé dans l’imprimerie? Tant de questions et bien d’autres qui restent sans réponse.

Le tome tourne principalement autour de la création et de la gestion des deux conventions magiques. Le contenu du récit est donc très pauvre et très redondant. A part la recherche d’un sort qui permettrait à Mika de rentrer chez elle, il n’y a pas vraiment de fil conducteur, ni d’histoire en continue. On a plutôt l’impression d’avoir une suite de sketchs au lieu d’un véritable récit. Mais le Magiket ne va pas pouvoir durer éternellement et on ne peut qu’espérer que les tomes suivants traitent d’un autre sujet.

Il est tout de même amusant de voir le lien fait entre le Comiket et le Magiket. Mika essaie en fait de recréer la convention de son monde d’origine dans ce nouvel univers de Fantasy. Cela apporte des scènes très drôles mais hélas, tout est un peu trop tourné à la dérision comme par exemple utiliser l’armée royale pour faire la circulation lors de la convention.

On aurait aimé en savoir plus sur les personnages qui côtoient Mika. Certains semblent être de bons amis mais nous n’avons absolument aucune information à leur sujet, à part leur nom qui apparaît furtivement. Ce monde de Fantasy semble toutefois très varié avec des monstres, des sorcières, des hommes bêtes ou encore des loups-garous mais de nouveau rien n’est expliqué et il en va de même pour les pouvoirs magiques, qui semblent pourtant multiples.

Malgré un scénario à la va vite et qui laisse à désirer, les dessins sont quant à eux très beaux. Par moment assez simple pour faire ressortir une situation comique, les personnages peuvent à d’autres moments être très détaillés et la variété des races nous permettra de voir tout le talent du dessinateur.

Les arrière-plans sont eux aussi travaillés, nous offrant des décors très différents.

Tombée dans l'univers manga par hasard, elle ne l'a plus lâché et en est devenue passionnée. Plus attirée par le shojo et le shonen, elle n'a pas peur de relever des défis et de découvrir d'autres styles.

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