Connect with us

Japon

Notre critique du tome 1 de « My Number One »

Published

on

Critique Manga, Manga, Taifu, Taifu Comics, Yaoi,

Critique Manga, Manga, Taifu, Taifu Comics, Yaoi,

Dessinateur : Hashigo Sakurabi
Scénariste : Hashigo Sakurabi
Éditeur : Taifu Comics
Collection : Yaoi
Genre : Romance, Érotique, Humour
Public : Public averti
Site officiel : Aucun
Sortie : 29 octobre 2015
Prix : 8,99€
Statut de la série : Terminée en 2 tomes

Takato est un acteur reconnu, qui travaille depuis l’enfance, un prodige qui a été élu à la première place du classement de l’homme fantasmé par les femmes durant cinq années consécutives mais… le voilà relégué à la seconde place derrière Azumaya, un gamin, qui lui vole la vedette dans le métier et le cœur des fans ! Bon gré mal gré, Takato fait semblant d’apprécier son jeune concurrent, d’autant qu’ils doivent jouer ensemble. Mais un soir de beuverie, il se laisse aller et lui avoue tout le mal qu’il pense de lui. Pas rancunier car admiratif de Takato depuis des années, Azumaya a quand même filmé ces aveux pour s’amuser. Mais quand Takato, persuadé qu’il veut le faire chanter professionnellement, lui affirme être prêt à accepter tout ce qu’il lui demandera en échange de la vidéo, Azumaya se jette sur lui !
Cinq histoires en un tome, My Number One propose plusieurs versions de l’amour possessif tendance sado-masochiste. Seul le dernier récit se démarque par sa candeur triste.
My Number One reste l’histoire principale avec trois chapitres centrés sur la romance Takato-Azumaya qui commence fort mal mais évolue vers un amour partagé même si le jeu dominant-domniné est clairement au cœur de la relation. Avec Lost God, Lover Thief et Sado Switch, Hashigo Sakurabi explore plus avant la thématique un rien sado-masochiste qui demeure premier vecteur des relations qui se nouent mêlant violence et désir. On peut même dire que, les choses arrivant souvent très vite, Hashigo Sakurabi n’épargne rien à ses personnages et fait de son yaoi un recueil pour public très averti ! Malgré tout, on est de plein pied dans la thématique typique du genre, le viol apparent qui valorise l’expression du désir caché. Le contraste avec le dernier chapitre titré Un été sur le toit de l’école n’en est que plus flagrant tant celui-ci s’apparente plus volontiers à du shonen-ai version yaoi.
Par l’exploration des diverses manières de traiter un même thème propre au genre et ce même si les récits se ressemblent, Hashigo Sakurabi démontre son habileté à jouer avec les codes du yaoi, à proposer au public plusieurs facettes de ce qu’il aime. C’est original même s’il faut être amateur du genre pour apprécier. Néanmoins, les personnages de ces récits sont tous plus ou moins attachants et la bonne dose d’humour omniprésent y est pour beaucoup.
Graphiquement, peu de traits varient d’un personnage à un autre en dehors des cheveux, ce qui donne un chara-design assez répétitif d’une histoire à une autre. Les scènes érotiques sont réussies, respectent les bases connues avec des visages bien expressifs etc… Le dynamisme de la mise en scène assure une fluidité au service de chaque histoire même si le rythme s’emballe un peu comme dans Lover Thief.
 Fidèle à la ligne éditoriale de sa collection yaoi, Taifu propose un titre qui recèle tous les éléments appréciés par les fans, ce premier tome de My Number One présentant plusieurs versions de l’amour possessif au dernier degré et de ses conséquences… dans un ouvrage version française réussi.

Points forts : 

  • Habileté de l’auteur à présenter plusieurs histoires sur un même thème déjà particulier, l’amour très possessif 
  • Humour 
  • Dynamisme de la mise en scène 
  • Dessin régulier 
  • Codes du yaoi respectés dans les thèmes et le graphisme 
  • Édition française de qualité 

Points faibles : 

  • Chara-design répétitif 
  • Histoires un peu excessives… Il faut être fan de yaoi pour apprécier 
 Verdict : Un Bon Tome !!! 

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

sixty eight + = seventy four