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Critique

Notre critique du tome 1 de Origin

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Dessinateur : Boichi
Scénariste : Boichi
Éditeur : Pika Édition
Collection : Seinen
Genre : Science-Fiction
Public : + 15 ans
Contenu : 196 pages
Sortie : 06 juin 2018
Prix : 7,75€
Statut de la série : En cours de publication

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Résumé

« 2048. Le Japon est relié à l’Eurasie par une ligne ferroviaire transcontinentale. Tokyo, sa capitale, est désormais le nid du terrorisme et du crime. Et dans l’ombre de cette mégalopole, lorsque la nuit s’installe, de mystérieux individus s’en prennent aux humains et les massacrent… Qui sont ces “êtres qui ne sont pas humains” et qui vivent cachés parmi eux? Et qui est origin, celui qui les pourchassent? »

Tokyo, 2048. La capitale nippone est devenue un véritable carrefour mondial, depuis qu’elle fait office de terminus de la ligne ferroviaire transcontinentale reliant l’Europe et l’Asie et construite par l’AEE, Asian-European Express. Depuis, cette société a gagnée en notoriété et est devenue l’une des entreprises les plus puissantes du monde. Mais toute médaille a son revers: le taux de criminalité a augmenté proportionnellement avec le développement international de la ville.

Parmi les criminels se trouvent 7 personnages sortant de l’ordinaire, n’ayant d’humain que l’apparence. Ces robots humanoïdes ont été conçus par la même personne, d’après un prototype nommé Origin. Si ce dernier n’aspire qu’à mener une vie noble, selon les vœux de son créateur, ses frères sont bien loin de cet idéal puisqu’ils n’hésitent pas à tuer les humains sans remords. Origin décide alors de les arrêter, mais plusieurs obstacles se dressent sur son chemin. Bien que non-humain, le robot éprouve tout de même certaines nécessités, comme trouver des pièces de rechange. Afin de combler ces besoins, Origin s’arrange pour se faire embaucher dans la section robotique de l’AEE.

Si ce poste est l’endroit rêvé pour subvenir à son entretien, c’est également un véritable nid de guêpes pour Origin puisqu’il se retrouve alors entouré des plus grands experts en robotique du pays, les personnes les plus susceptibles de révéler sa véritable identité. Toutefois, le robot a d’autres problèmes plus urgents à régler, puisqu’il ne tarde pas à repérer l’un de ses semblables. Une fois sur sa piste, Origin parvient sans trop de peine à le neutraliser. Mais s’il a gagné un bataille, il se doute que la guerre est loin d’être finie.

L’enjeu pour Origin est à présent multiple: maintenir son existence parmi les humains sans se faire démasquer, tout en arrêtant les meurtres perpétrés par ses frères sans que ceux-ci ne parviennent à le détruire.

Notre critique

Après le désormais cultissime Sun-Ken Rock, et le plus récent (mais non moins impressionnant) Dr Stone, sorti en avril chez Glénat, Boichi revient en force dans les librairies françaises avec un nouveau titre: Origin. Avec cette série, l’auteur se tourne vers un univers résolument plus SF. Bien qu’il ne qualifie pas Origin comme un “manga mafieux” selon ses propres termes, on retrouve pourtant bien cette ambiance dès la scène d’ouverture du manga, où apparaît un personnage ressemblant à s’y méprendre à Tae-Soo Park, bras droit au sens du style inégalé de Ken dans Sun-ken Rock. Mais à la différence de sa série phare, Boichi situe ici le décor en 2048, dans un Tokyo dystopique semblable à Gotham, mégalopole surpuissante en apparence mais rongée par le crime et pourrie de l’intérieure.

Dans ce contexte évolue Origin, robot humanoïde ultra-perfectionné, déterminé à protéger l’espèce humaine de la cruauté de ses frères robots (comprendre: fabriqués après lui par le même “père”). Malgré les super-capacités d’Origin, cette tâche s’avère loin d’être aisée pour lui, puisque pour mener à bien sa mission il doit veiller à ne pas se faire démasquer lui-même. Son existence est d’autant plus menacée que, pour subsister, Origin choisit de postuler dans la branche robotique de l’AEE, l’une des entreprises les plus florissantes au monde.

On retrouve ainsi dans Origin les ingrédients habituels des œuvres de Boichi, à savoir un habile mélange entre baston, humour, le tout dispersé le long d’un fil rouge SF à la trame savamment élaborée. Certes, le fan-service est également au rendez-vous, puisque qu’on ne manquera pas de noter que les personnages féminins sont affublées de tenues assez moulante, laissant peu de doute quant à leur physique super avantageux. Toutefois, le rythme imposé par le scénario ultra dynamique laisse peu de temps pour s’attarder sur le corps de ces demoiselles, si ce n’est pour admirer le soin des détails apportés à la constitution robotique des personnages. Quelques pointes d’humour permettent toutefois au lecteur de souffler un peu tout en restant bien ancré dans le récit.

Comme d’habitude, le travail du mangaka au niveau du dessin se révèle tout simplement impressionnant. La jaquette en apparence simple, présentant Origin et son katana sur fond blanc, aura tôt fait d’attirer l’œil grâce à la minutie et aux détail apporté au chara-design. Le manga s’ouvre ensuite sur quelques pages couleurs tout aussi bien travaillées. On reconnaît sans problèmes le style de Boichi, avec des personnages présentant des traits similaires à d’autres personnages déjà croisés dans certaines œuvres du mangaka. Loin de se contenter de traits lisses et passe-partout, l’auteur apporte une vraie touche en plus à son dessin, un réalisme époustouflant rendant ses personnages reconnaissables entre milles et permettant un histoire aussi agréable à suivre visuellement qu’au niveau du scénario.

La série, annonçant d’emblée poursuivre l’univers de Sun-Ken rock, Wallman et Hunt for Energy, on a hâte de voir si l’auteur insérera quelques clins d’œil à ces œuvres, ce qui ajouterait un joli bonus à une série déjà bien ficelée.

Les survivals n'ont plus aucun secret pour elle, mais ses lectures manga ne s'arrêtent pas à là, elle lit vraiment de tout.

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