Critique
Notre critique du Tome 1 de Yakuza Reincarnation
Dessinateur: Hiroki Miyashita
Scénariste: Takeshi Natsuhara
Editeur: Kaze
Collection: Shônen up !
Genre: action, fantastique
Public: + 14 ans
Contenu: 192 pages
Sortie: 10 novembre 2021
Prix: 7,95 euros
Statut de la série : En cours de publication
“Yakuza cinquantenaire régnant à l’ancienne sur son quartier, Ryûmatsu est victime d’un complot et se noie…mais se réveille dans le corps de Ryû, la délicate princesse du royaume de Lundberg. Un monde magique. Qu’à cela ne tienne ! Il est redevenu jeune et vigoureux…vigoureuse ! Et son nouveau territoire…royaume a besoin de ses poings pour être défendu ! Plongez dans cet univers drôle, sombre et énervé, dont vous ne pourrez plus vous échapper !”
Ryûmatsu Nagamasa, un vieux yakuza, règne sur son quartier qu’il gère à l’ancienne. Il a sa méthode et pensait savoir gérer les choses. Malheureusement dépassé par la nouvelle génération, il tombe dans un piège et se noie. Après un blackout, il se réveille dans la peau d’une jeune fille, la princesse Sanaria Ryû Lundberg.
Malgré ce changement radical d’apparence et d’univers, Ryû s’adapte très vite et entreprend de reprendre les choses en main. Tout d’abord, elle entreprend de se renseigner sur la situation actuelle. C’est comme ça qu’elle apprend qu’elle est en fuite suite à un coup d’état. Elle est accompagnée par sa suivante, Nyui, une elfe capable de manipuler une étrange magie et par Giovanni Sartmann, son garde du corps/serviteur/précepteur.
Nyui et Giovanni sont au service de la princesse depuis de nombreuses années et mettent ce changement d’attitude sur le compte d’une agression subie lors de sa fuite. Bien que décontenancés par ce changement d’attitude, ils lui restent fidèles.
Au cours de leur périple, ils font escale dans une petite ville dont la population semble sous l’emprise d’un mystérieux maléfice. Avec ses méthodes directes et musclées, Ryû mène l’enquête – façon yakuza – et découvre l’origine des changements. Dans la réserve d’eau qui alimente le village, il y avait un doigt du Roi-Démon. En le détruisant, elle a attiré sur elle l’attention de ce dernier.
Porté par un dessin nerveux et épais, cet isekai se démarque vraiment des autres séries du même genre. Plus mature dans son propos et la manière de présenter les choses, il permet au lecteur de se plonger dans un monde d’héroïc fantasy différent. Le personnage principal, réincarné dans le corps d’une frêle jeune fille, ne change rien à son comportement. Habitué à résoudre les choses par lui-même et de manière musclée, il impose un point de vue différent dans un monde dont il ne cherche même pas à comprendre les codes. C’est cette fracture qui permettra de faire changer les choses.
Les début de cette série laissent entrevoir quelque chose d’intéressant. Malgré ce monde plus sombre, il y a beaucoup d’humour dans cette série, ce qui permet d’alléger un peu un propos pesant.
Kaze propose une édition de bonne qualité avec, en bonus, un petit dossier à la fin du volume pour expliquer divers choses sur le personnage principal.
Ryû a attiré sur elle l’attention du Roi-Démon. Loin de se laisser gagner par la panique, elle attend ce dernier de pied ferme. Comment va-t-il réagir face à cette réaction inattendue ?
Piégé, un vieux yakuza se noie et se réincarne dans la peau d’une frêle et délicate princesse. Seule trace de sa vie d’avant : le tatouage dans son dos, qui représente une déesse. Suite à un coup d’état, la princesse est en fuite. Sans attendre, la personnalité de l’ancien yakuza prend le dessus et il va entreprendre de remettre les choses dans l’ordre. Ce changement d’attitude ne va pas passer inaperçu et ceux qui ne la considéraient que comme une princesse faible et effacée vont devoir revoir leur jugement.
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