
Dessinateur : Masayuki Taguchi
Scénariste : Koushun Takami
Éditeur : Soleil Manga
Collection : Seinen
Genre : Survival
Public : +15 ans
Contenu : 416 pages
Sortie : 24 octobre 2018
Prix : 15€
Statut de la série : Terminée en 8 tomes
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Résumé
« La république d’Extrême Orient, nation totalitaire d’Asie, expérimente un jeu de massacre appelé « le programme ». Des classes de 3e sont choisies arbitrairement pour y participer. Les élèves d’une même classe doivent s’entretuer jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul survivant. Telle en est la cruelle règle. Les 42 élèves de la classe de 3e du collège Shiroiwa se retrouvent engagés dans ce véritable « jeu de la mort », sans même savoir pourquoi… »
Notre critique
Le tome s’ouvre sur la mort de deux étudiantes qui avaient tenté de rassembler leurs camarades pour lutter contre le programme. L’ambiance dans la zone est emplie de tristesse et très bien rendue. En fait, les différentes ambiances sont toutes très bien rendues. Chaque fois que le lecteur suit un étudiant, il arrive sans peine à se mettre dans sa peau et ressentir son état d’esprit. Le lecteur passe ainsi du calme à la tension en passant par la trahison et la folie sans jamais oublier la tension toujours présente. Malgré la dureté de certaines scènes, cela permet au lecteur de s’accrocher, d’avoir de la sympathie pour les personnages et d’avoir envie de connaître la suite.
Le dessin dessert bien ces différentes ambiances. En plus d’être détaillé et soigné, il montre l’état d’esprit des personnages aussi bien dans leurs expressions faciales que dans leur posture entière. Les décors, par contre, ne sont souvent qu’accessoires tellement les personnages ressortent.
L’histoire est connue mais très addictive. Même si le principe est connu (il ne doit rester d’un seul élève en vie), la tension du récit fait que l’on a envie de savoir comment les choses vont se dérouler. Les flash-backs desservent le récit tant au niveau du rythme du récit que pour expliquer l’état d’esprit et les actions de certains personnages.
L’édition en volume souple n’est pas trop lourde malgré son nombre important de pages (416). Il y a deux illustrations en couleur au début du volume et, à la fin, une carte qui situe les personnages suivis dans le volume et une interview des deux auteurs. Ces suppléments n’apportent pas grand-chose, l’interview étant antérieure à l’édition ici présente.