Critique
Notre critique du Tome 2 de Heterogénia Linguistico
Dessinateur: Soruto/Salt Seno
Scénariste: Soruto/Salt Seno
Editeur: Nobi Nobi !
Collection: Genki
Genre: tranche de vie, fantastique
Public: + 10 ans
Contenu: 178 pages
Sortie: 13 juillet 2022
Prix: 7,20 euros
Statut de la série: En cours de publication
“Hakaba et ses compagnons font route vers Utatsu, une grande cité de l’Outremonde. Ils font la connaissance de Meuh, un minotaure énigmatique capable de communiquer avec toutes sortes d’espèces, et qui manifeste un vif intérêt à l’égard du jeune linguiste. Au cours de son périple, la petite troupe part notamment à la chasse au wurf, rencontre de mystérieuses lamias et se lance dans un dangereux chantier avec des chats-garous !”
Heterogenia Linguistico est la première série éditée de Soruto Seno. Elle est basée sur une l’apprentissage d’une autre culture avec beaucoup de curiosité et de respect.
Le monde de cette série est divisée en deux parties : le monde où vivent les humains et l’Outremonde où habitent d’étranges créatures. À cause de la barrière de la langue, les deux peuples sont restés pendant très longtemps de parfaits étrangers l’un pour l’autre. Le premier à avoir pris le temps de les étudier et de les connaître est un étrange professeur. Malheureusement, il se blesse et demande à son assistant, Habaka, de continuer ses recherches à sa place.
Habaka est un jeune homme curieux et bienveillant. Il étudie la linguistique. Armé du carnet où le professeur a noté ses observations, il part pour une expédition d’un an dans l’Outreterre à la rencontre d’étranges créatures dans le but de pouvoir communiquer avec elles.
Il est accompagné dans son périple par Suzuki, une petite fille métisse loup-garou-humaine. Elle est la fille du professeur. Formée par son père, elle est la seule en Outreterre a comprendre le langage des humains. Si elle est capable de lui servir d’interprète auprès des loups-garous, elle se retrouve aussi démunie que lui quand il s’agit de communiquer avec d’autres espèces. Débrouillarde et très indépendante, elle n’a pas peur de partir à l’aventure.
Au travers de diverses situations, les personnages sont mis en contact avec d’autres créatures comme des hommes-lézards, des lamias ou encore des chats-garous. Le dénominateur commun des histoire est qu’ils ne se comprennent pas car ils parlent des langues différentes. Mais, malgré la barrière de la langue, ils vont chercher ensemble le moyen de communiquer afin de se faire comprendre et d’apprendre à se connaître.
La série est plongée dans cette ambiance bienveillante où chacun cherche à s’entraider et à communiquer avec les autres dans le but de survivre dans un climat difficile. Tous sont de bonne volonté et les différents stratagèmes mis en place dans le but de se comprendre finissent tous plus ou moins par fonctionner. Ici, il n’y a pas de grands discours mais une manière simple de communiquer tout en respectant les sensibilités de chacun.
Le dessin est très simple. Il y a peu de décors et les individus de la même espèce se ressemblent tous. Cela rend parfois les choses un peu confuses pour le lecteur. C’est le seul bémol de cette série.
Une très chouette série sur la communication bienveillante et l’envie d’apprendre à mieux connaître les autres. Une lecture intéressante, douce et amusante à mettre entre toutes les mains.
Parti dans l’Outremonde pour un an, Hakaba découvre les différents peuples qui y vivent et tisse des liens avec certains d’entre eux. Tout en faisant preuve d’observation et de bienveillance, il tente de trouver le moyen de communiquer avec chacun d’entre eux. Un voyage initiatique et pacifique qui mérite de se retrouver dans toutes les bibliothèques.
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