Critique
Notre critique du Tome 3 de Dragon Head
Dessinateur : Minetaro Mochizuki
Scénariste : Minetaro Mochizuki
Editeur : Pika
Collection : Graphic
Genre : Drame, thriller
Public : + 14 ans
Contenu : 472 pages
Sortie : 14 juillet 2021
Prix : 20 euros
Statut de la série : Terminée en 5 volumes
“Teru et Ako ont poursuivi leur périple à travers un monde en ruine. Leur rencontre avec des militaires égarés s’est soldée par une profonde désillusion sur l’humanité. Ils échappent pourtant, grâce à l’un d’eux, aux tornades de feu qui ravagent une ville fantôme. Et c’est à bord d’un hélicoptère qu’ils vont contempler une réalité toujours plus terrifiante.”
Après un sauvetage in-extremis, Teru et Ako s’envolent à bord d’un hélicoptère en compagnie de deux anciens militaires des forces d’auto-défense.
Blessé, Teru sombre peu à peu et a besoin de soins urgents. Après avoir estimé leur localisation, Iwada, le pilote, décide de mettre le cap sur la presqu’île d’Izu. En survolant ce qu’il reste de la région, le petit groupe se rend vite compte qu’ils ne peuvent plus compter sur leurs anciennes connaissances du terrain. Entre les raz-de-marées et les tremblements de terre, la topographie a complètement changé.
Ils finissent par atterir sur Izu, devenue une île. Ils font alors la connaissance d’une rescapée, qui malgré la situation, garde son humanité. Elle les accueille et soigne Teru comme elle peut. Malheureusement, l’état du jeune homme se dégrade encore et une expédition pour aller chercher des médicaments dans un hôpital s’annonce nécessaire. Ako et Nimura se préparent pour une expédition dont ils ne mesurent pas le danger.
Tentant de survivre coûte que coûte dans un monde qui sombre, les personnages se retrouvent à faire des choix difficiles dans un environnement qu’ils ne maîtrisent plus. Outre la civilisation, c’est aussi l’humanité qui sombre. Certains personnages, comme la femme qui les a accueilli à Izu, arrivent à garder leur humanité pendant que d’autres sombrent dans la folie.
Le traitement graphique est impressionnant. Les décors sont à la fois désolés mais également oppressant. Quand aux personnages, la manière dont ils sont dessinés représente leur degré d’humanité. En effet, plus, ils sont clairs et détaillés, plus ils sont humains, ceux qui sombrent dans la folie, sont représentés de plus en plus sombre, jusqu’à ne plus être que des silhouettes menaçantes.
Au delà du récit d’apocalypse, c’est la manière de réagir des hommes face à une situation extrême qui est mise en avant. Certains choisissent de s’accrocher alors que beaucoup sombrent.
Pour le moment, les personnages principaux sont trop préoccupés par leur survie et ne cherchent pas à comprendre ce qu’il s’est passé. Aucune piste n’est encore disponible à ce moment de l’histoire.
Comme les deux premiers volumes, Pika propose une édition grand format de belle qualité sur papier épais. Comme les précédents, le poids du livre reste important par rapport à sa taille.
Grâce aux indications de la femme d’Izu, Ako et Nimura ont fini par trouver des médicaments. Malheureusement, ils sont pris en chasse par un groupe d’hommes rendus fous par la situation et qui ont décidé d’en faire des sacrifices en vue d’un suicide collectif. Iwada est parti à leur recherche. Arrivera-t-il à temps pour les sauver ?
Teru est blessé et malade. Ako décide de partir vers une ville pour trouver des médicaments. Dans un monde qui bascule dans le chaos, arriveront-ils à s'en sortir ? Est-ce que l'humanité a encore un avenir ?
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