Critique
Notre critique du Tome 3 de In the Land of Leadale
Dessinateur: Dashio Tsukimi
Scénariste: Ryô Suzukaze
Editeur: Doki Doki
Collection: Shonen
Genre: aventure, fantastique
Public: + 12 ans
Contenu: 192 pages
Sortie: 4 mai 2022
Prix: 7,50 euros
Statut de la série : En cours de publication
“Cayna est arrivée à la capitale de Ferskell avec l’espoir d’y retrouver ses trois enfants. Elle a également l’occasion d’y accomplir plusieurs quêtes en tant que jeune aventurière. Mais lorsqu’elle découvre alors une seconde tour datant d’il y a 200 ans, ce qu’elle apprend du gardien de cette dernière semble quelque peu la bouleverser… Est-elle vraiment seule dans le monde de Leadale ?”
Dans ce volume, Cayna prend conscience de l’impact des changements du monde de Leadale par rapport à elle. Bouleversée, il lui faudra quelques jours pour s’en remettre. Heureusement, la visite de ses enfants l’aidera à se remettre sur pied. En effet, cela lui fera prendre conscience que, même si ses amis issus de son monde d’origine ne sont plus dans le jeu, elle est entourée de personnes qui tiennent beaucoup à elle et qui l’aiment beaucoup.
Il lui reste une chose à faire : trouver sa place dans ce monde. Consciente de son opportunité, elle a du mal à déterminer quoi faire exactement et quand Eyrinë lui demande de l’accompagner avec sa caravane marchande, elle saute sur l’occasion. Pour elle, c’est la meilleure façon possible de voir les changements de ses propres yeux.
Ce troisième volume introduit trois nouveaux personnages, les enfants de Cayna. L’aîné, Skargö, est un elfe exubérant qui porte sa mère aux nues. Quand il apprend qu’elle est alitée, il se précipite à l’auberge et y fait une entrée tonitruante. Son personnage abuse des effets visuels que le jeu proposais pour que les joueurs y expriment leur état d’esprit. Dans la série, il est toujours entouré d’étranges dessins qui, au final, s’accordent assez bien avec sa personnalité extravertie.
La seconde, Maï Maï, est plus posée que son frère et se montre très câline avec sa mère. C’est une elfe aussi. Rectrice de l’école de magie, elle est supposée puissante mais, à ce stade de la série, le lecteur ne connait pas son réel niveau de magie. Elle se dispute souvent avec Skargö, tentant de corriger le caractère exubérant de son frère aîné.
Le benjamin, Kärtatz, un nain, est le plus posé du lot. Il préfère réfléchir dans son coin pour éviter les conflits et préfère ne pas être dans les parages quand ses deux aînés se disputent. Même si il le montre moins, il est tout autant attaché à sa mère que les autres. Comme il est le plus jeune, Cayna a tendance à lui donner des petits surnoms mignons qui tranchent avec son apparence.
Quand elle reprend la route vers le nord, c’est l’occasion pour le lecteur de découvrir un échantillon de ses compétences et de ses pouvoirs.
Toujours en suivant la ligne narrative classique de ce genre de récit, l’histoire met en scène un personnage principal dont les pouvoirs sont bien au-dessus de la moyenne de la population. Cette série ne fait pas exception. Lors du voyage vers le nord, c’est même à se demander la raison de la présence de l’escorte armée qui passe plus de temps à s’occuper des tâches ménagères qu’à prendre les armes.
Cette série continue sur sa lancée. Elle est agréable à lire mais ne se démarque pas des autres séries isekai.
Alors qu’ils sont en route vers la capitale du nord, certains membres du groupe se font envoûter par un mystérieux personnage. Qui est-il ?
Cayna est sous le choc, le jeu qu’elle avait connu autrefois a été fermé. Depuis 200 ans, il évolue seul, sans aucun apport extérieur. Déçue de ne pas pouvoir y retrouver ses anciens amis, il faut du temps à la jeune fille pour encaisser la nouvelle. Heureusement, ses enfants ne sont pas loin. Se rendant compte qu’elle est bien entourée par sa famille et ses nouveaux amis, Cayna va remonter la pente. Alors qu’elle fait route vers le nord, son groupe est la cible d’un sort lancé par un mystérieux personnage…
Be the first to leave a review.
