Notre critique du tome 4 de « Bungô Stray Dogs »

Alors que le charme de Kyoka fait fléchir le directeur qui l’accepte au sein de l’agence e dépit de son récent passé criminel, Atsushi décide de suivre Kenji dans une de ses enquêtes. Le jeune tigre garou espère ainsi apprendre comment travailler seul à l’avenir. Néanmoins, les méthodes de son acolyte se révèlent inutilisables pour lui tant leur pouvoir diffère ! La situation de l’agence se corse subitement lorsque le mystérieux commanditaire de la prime pour la capture d’Atsushi s’invite chez eux avec une drôle de proposition pour le directeur. Une proposition qui ressemble à une menace…

Après la Mafia, l’Agence de Détectives se fait un nouvel ennemi puissant. On apprend quels visages se cachent derrière la prime pour la capture d’Atsushi mais surtout les véritables intentions de ces riches commanditaires. Ils viennent des USA et forment une Guilde d’autres êtres dotés de pouvoirs surnaturels mais, au contraire de l’agence, ils courent après l’argent et le pouvoir. Ce que souhaite leur chef affublé d’un nom d’une des plus grandes figures de la littérature US du 20e siècle, c’est obtenir l’autorisation gouvernementale exceptionnelle dont bénéficie l’Agence et les raisons de sa collaboration avec la police. Ces nouveaux venus entendent tout aussi bien se débarrasser de la Mafia locale qui ne lui est d’aucune utilité. Mais ses membres tous possesseurs de pouvoirs très particuliers qu’ils sont ignorent qu’ils s’attaquent à plus forts qu’eux ! A la tête des adversaires de taille, Atsushi et un mystérieux et faussement inoffensif bonhomme ont bien l’intention d’avoir le dernier mot…

La recette Bungô Stray Dogs est bien rodée : suspense, action, fantastique musclé et des personnages charismatiques dans chaque camp, Astushi garde la vedette en se plaçant à la lisière des personnages qui en jettent : il reste un héros en devenir qi apprend en confiance comme en maîtrise de son pouvoir avec chaque combat.

Aussi constant que sa narration, le dessin conserve sa qualité en adéquation avec le récit, use d’une mise en cases soutenue et fluide qui décrit aussi bien l’humour des instants de détente et de cordiale propre à l’Agence que l’urgence des affrontements dont Atsushi et ses amis se doivent de sortir vainqueurs. Le chara-design des ennemis n’est pas accentué occidental en dehors de ce chef dont le nom, Fitzgerald, ne peut qu’être associé à un style élégant, maniéré et acérée tout à la fois. Bon petit clin d’œil à l’univers d’Alice au pays des merveilles dans l’imagerie du pouvoir dont fait preuve celle qui tente de piéger les membres de l’Agence.

Avec Bungô Stray Dogs, impossible de s’ennuyer : entre un humour acéré et l’apparition de nouveaux ennemis, la narration nous prend de la première à la dernière page !

Verdict : Un très bon tome !!!