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Critique

Notre critique du tome 4 de Make me up !

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Dessinateur : Kohei Nagashii
Scénariste : Kohei Nagashii
Éditeur : Pika Édition
Collection : Shônen
Genre : Comédie
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 12 décembre 2018
Prix : 6,95€
Statut de la série : Terminée en 13 tomes

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Résumé

Hoshino souhaite que Matsukata et Kanô se réconcilient et c’est pourquoi elle a invité Kanô au camp d’été. Mais Hoshino s’amuse trop bien à la plage et oublie complètement sa mission. Comme toujours, c’est Kobayakawa qui “couvre ses arrières” et il prend le temps de parler avec son amie d’enfance, qu’il aidera à tenter une approche de réconciliation avec Matsukata. Ayant Kobayakawa sous la main pour la remaquiller au besoin, Hoshino veut profiter à fond des joies de la plage et notamment des baignades. Elle souhaite nager jusqu’à une petite île reculée où elle pourra s’amuser pleinement sans maquillage et où ses amis ne la verront pas. Kobayakawa et Matsukata embarquent donc dans un petit bateau qui serra tracté par Hoshino et sa force herculéenne. Cependant, sur le trajet, un banc de méduses fait son apparition et pique Hoshino qui coule au fond en entraînant ses amis avec elle. Kanô nage alors à leur secours et les emmène jusqu’à la petite île. L’ex-racaille découvre alors qu’Hoshino est la “fille en jogging” qui l’a plusieurs fois mise K.O., mais Kanô ne se préoccupe pas longtemps de cette découverte car elle aussi se retrouve en mauvaise posture puisqu’elle est sans maquillage. Elle tente alors de se cacher mais Hoshino et Matsukata ne la reconnaissent pas, seul Kobayakawa connait le véritable visage de Kanô. Cette dernière se fait alors passer pour une étudiante à l’université sous le nom de Manapi, et à sa grande surprise, sous ces traits, elle sympathise très rapidement avec les deux lycéennes. A la fin de la journée, enfin de retour au camp, Kobayakawa conseille à Kanô de rester elle-même avec les autres et qu’ainsi ils l’accepteront aussi rapidement que l’a été Manapi. Dès le lendemain, ayant retrouvé son maquillage, Kanô tente toute de même de se faire un peu accepter par les autres en les aidant pour les différentes tâches du camp. Mais avoir joué les racailles aussi longtemps ça vous colle à la peau et tout le monde se méfient de ce changement soudain d’attitude. Voilà qu’arrive la tant attendue épreuve de courage et la dernière chance pour Matsukata et Kanô, qui se retrouve en binôme avec l’intervention de Kobayakawa, d’enfin se parler pour dénouer leur différent.

Notre critique

Les filles sont toujours à l’honneur sur la couverture de ce 4ème tome de Make me up! C’est au tour de Kanô d’entrer en scène et de se faire sa place dans le récit. Elle est le “1er problème”, celle dont tout découle car elle est l’amie que Kobayakawa n’a pas réussi à aider et qui est à l’origine de son traumatisme et de son dégoût pour ses pairs. Elle est l’épreuve à résoudre pour que le lycéen puisse aller de l’avant et enfin s’ouvrir aux autres. Ce 4ème tome tourne dès lors beaucoup autour du personnage de Kanô, ce qui va permettre à Kobayakawa de passer un cap.

L’ex-racaille regroupe à elle seule les deux thématiques principales de ce manga: les relations sociales difficiles dans le milieu scolaire, ainsi que le maquillage qui codifie ces relations.

Tout d’abord, Kanô n’est pas très appréciée par ses pairs à cause de son attitude. Elle tentera alors de faire des efforts pour ainsi se lier aux autres mais ces derniers resteront méfiants. Les relations humaines sont ainsi faites: une fois catalogué, il est difficile de se défaire de l’étiquette que l’on nous a mise et le personnage de Kanô représente très bien ce fait. Son comportement plus amical fait peur à ses camarades qui ne la reconnaissent pas et ils deviennent de ce fait encore plus méfiants. Se lier aux autres est déjà difficile en soi alors quand vous êtes catalogué comme le méchant, c’est d’autant plus dur. Le lecteur ne peut, dès lors, que se prendre d’affection pour Kanô qui tente petit à petit de faire changer l’image qu’on a d’elle et il aura envie de la soutenir aux côtés de Kobayakawa qui continue de l’encourager. Il est également intéressant de voir Kobayakawa essayer d’aider tout le monde à avoir des amis alors que lui a du mal à s’en faire. Cependant, le lycéen va se rendre compte petit à petit que même si il se croit seul, sans amis, il est entouré de nombreuses personnes et il n’est plus aussi seul qu’il le pense. Etant toujours persuadé qu’il est fait pour être solitaire, il se rendra compte tout de même de l’importance des gens qu’il côtoie quand il sera sur le point de les perdre. Nous avons tous un jour ressenti ce vide et cette tristesse quand nous sommes sur le point de perdre quelqu’un ou quelque chose qui nous est cher et Kobayakawa découvre cette sensation, le sentiment que l’on a quand on a des amis et nous ne pouvons qu’être touché par cette découverte.

Le 2ème thème phare du manga, le maquillage, est également bien représenté par Kanô. Tout comme Hoshino, la lycéenne ne veut pas qu’on la voit sans son maquillage. Mais ce 4ème tome est celui de toutes les révélations et aussi bien Kanô que Hoshino tombent le masque. Méconnaissable, Kanô se fait passer pour une autre et nous retrouvons un 2ème secret d’une fille sans maquillage. Le processus est un peu redondant mais il permet d’insister sur le fait qu’il vaut mieux être soit même, au naturel que de jouer un rôle pour se lier d’amitié. En effet, sous les traits de Manapi, Kano pourra être plus naturelle et parler plus librement avec Hoshino et Matsukata.

Un grand classique dans les mangas se déroulant dans un lycée fait son entrée dans ce 4ème tome: le camps des clubs. Avec lui les amusements, les feux d’artifice, l’épreuve de courage et bien évidemment les filles en maillot de bain à la plage, qui sont également présentent sur la couverture du tome derrière la jaquette.

Nous retrouverons donc un peu de fan service dans ce volume mais contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir, pas de poitrines opulentes à toutes les pages. Les personnages aux poitrines généreuses se présenteront avec un long t-shirt cachant leurs formes, au grand désespoir des garçons du club de Baseball. Une touche humoristique sera ainsi amenée, appuyée par les plans sordides de Mme Yuge, le professeur d’art plastique, pour l’épreuve de courage.

Une petite romance semble pointer le bout de son nez dans ce tome même si rien n’est encore très clair. Mais entre amitié et amour, il n’y a qu’un pas et les lycéens sont de vrais cœurs d’artichauts, donc tout peut arriver, même un triangle amoureux, … A voir dans les prochains tomes.

Les vacances d’été et le camp des clubs nous ont offert de nombreux paysages en extérieur. Tous les arrière-plans ont donc reçu une attention particulière et ils sont très bien détaillés. Les personnages quant à eux sont toujours aussi bien travaillés avec des visages très détaillés, qu’ils soient maquillés ou non, reflétant très bien les émotions et expressions des personnages. Les vêtements comme les maillots de bain ou les yukata de festivals sont tous variés et représentatifs des filles qui les portent, nous donnant une information supplémentaire sur leur personnalité.

Tombée dans l'univers manga par hasard, elle ne l'a plus lâché et en est devenue passionnée. Plus attirée par le shojo et le shonen, elle n'a pas peur de relever des défis et de découvrir d'autres styles.

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