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Critique

Notre critique du tome 4 de Octave

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octave t4 - critique - nipponzillaDessinateur : Haru Akiyama
Scénariste : Haru Akiyama
Editeur : Taifu Comics
Collection : Yuri
Genre : Yuri, romance
Public : Public averti
Contenu : 212 pages
Sortie : 28 août 2020
Prix : 7,99 €
Statut de la série au Japon : Terminée en 6 tomes

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Résumé

Après un premier accro, Yukino et Setsuko semblent reparties sur de bonnes rails. Même si Setsuko et son frère ont du abandonner la laverie familiale, leur nouvel environnement ne les empêche pas d’avancer. Yukino y puise une force inédite qui lui porte chance : son agence lui confie une jeune idol. Soudainement très occupée et enthousiaste, Yukino consacre beaucoup de temps à cette responsabilité et reprend confiance en l’avenir. Mais ce laisser aller ne lui convient pas longtemps : après une soirée arrosée et deux déclarations d’amour inattendues, Yukino se sent de nouveau perdue…

Notre critique

À la suite du tome précédent, on pensait que les doutes de Yukino s’étaient envolés. Setsuko est forte et sait ce qu’elle veut. Elle lui a prouvé qu’elle l’aimait en lui pardonnant son incartade. Pourtant, les nuages sont toujours là, latents.

Ce tome 4 de Octave commence sous les bonnes augures d’une amitié retrouvée et d’un emploi qui s’améliore pour la jeune fille un peu paumée qu’est Yukino. Se retrouver manager d’une idol en devenir lui offre l’opportunité de montrer qu’elle peut assumer des responsabilités et peut-être faire profiter une jeune fille de sa propre expérience malheureuse. De son côté, Setsuko se réjouit pour elle mais supporte mal l’éloignement quotidien. Quand elles se retrouvent, elles parlent beaucoup. Pourtant, lorsque la jeune idol puis un ami du frère de Setsuko font des déclaration d’amour à Yukino, celle-ci ne trouve rien de mieux que de boire jusqu’à l’épuisement.

Furieuse, Setsuko lui fait une nouvelle scène. C’est l’occasion pour les deux jeunes femmes de mettre les points sur les « i » : Setsuko est fatiguée que Yukino ne se prenne pas plus en mains tandis que cette dernière aimerait ne plus avoir peur de voir leur couple s’effondrer. Pour la première fois, Yukino exprime ce qui la soucie au sujet de leur couple, notamment l’impression que leur relation doit rester secrète.

La discussion est ferme mais honnête. Yukino comprend qu’elle s’est méprise et décide de répondre franchement à ses deux prétendants : elle est déjà en couple ! Ce nuage dissipé, un autre se glisse dans leur vie, sous la forme d’une rencontre tout à fait anodine alors que Setsuko voit sa propre carrière décoller…

Les non-dits sont souvent à l’origine de conflits sentimentaux. C’est l’exemple choisi ici par Haru Akiyama pour faire avancer la relation de ses protagonistes principales. Setsuko paraît plus mature que Yukino. Elle assume sa bisexualité, son amour pour une autre femme, sa profession atypique et souhaite le bonheur de Yukino. Pour autant, elle s’épuise à rester sur le qui-vive face à une compagne trop sujette aux errements.

De son côté, Yukino, qui préfère se chagriner seule sans partager ses doutes à voix haute, laisse s’installer un malaise qui finit par éclater. Au final, on comprend que la maturité de Setsuko en matière de relation amoureuse s’oppose en tous points au noviciat de Yukino. Pour Setsuko, certaines choses sont évidentes et ne nécessitent pas de mots. Mais Yukino doute trop d’elle-même pour ne pas se laisser aller à douter de tout.

Le dessin peine toujours à transposer cette histoire si bien écrite qu’elle mériterait un trait élégant, détaillé et réaliste. Néanmoins, l’effort sur l’expression des émotions, la mise en scène fluide, les arrières plans minutieux, les vêtements et autres atmosphères changeantes confèrent une belle enveloppe graphique à Octave.

Éternelle question en fin de ce tome 4 de Octave : Yukino et Setsuko pourront-elles être heureuses ensemble ? On a du mal à envisager que cette série ne contienne que 6 tomes tant le suspense est efficace !

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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