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Japon

Notre critique du tome 7 de « Ninja Slayer »

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Big Kana, Critique Manga, Kana, Manga, Ninja Slayer, Seinen, Yuki Yogo, Warainaku, Yoshiaki Tabata,

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Dessinateurs : Yuki Yogo et Warainaku
Scénariste : Yoshiaki Tabata
Éditeur : Kana
Collection : Big Kana
Genre : Fantastique
Public : Averti
Contenu : 194 pages
Sortie : 22 septembre 2017
Prix : 7,45€
Statut de la série : En cours de publication

La bataille pour libérer le village de Wataame fait rage et les trois compères ne ménagent pas leurs efforts d’autant que la jeune fille a été enlevée par le meneur de leurs ennemis. Tandis que Ninja Slayer fait le ménage au sein des troupes monstrueuses pour se frayer un chemin jusqu’à Wataame, Genocide entreprend de liquider ce qu’il reste des renégats du Dojo Survivor. Quand ils retrouvent Wataame, c’est pour faire face au chef ennemi, Evolver, lequel démontre rapidement l’origine de son nom en se transformant en créature géante assoiffée de sang. Le combat pourrait tourner en faveur d’Evolver et de ce qu’il reste de sa troupe de renégats mais Forest Sawatari refait surface et parvient à rallier ses anciens compagnons du Dojo Survivor ! Plus féroce que jamais, le combat reprend… Alors que dans un autre temps Ninja Slayer devra affronter le terrifiant Dark Ninja, le meurtrier de sa famille !
Avec surprise mais une énergie toujours débordante, on retrouve un nouveau tome de Ninja Slayer construit sur le même modèle que le précédent : les deux principaux chapitres qui le composent n’ont rien à voir l’un avec l’autre.
Pour autant, le premier chapitre apporte une très bonne conclusion à l’aventure de Ninja Slayer dans la sauvage contrée abritant le village de la jeune Wataame.
Episode bucolique qui place notre héros au sein d’un trio inattendu de redresseurs de torts aussi solitaires et enragés que lui, ce passage par la région de Kyoto ne manque pas de piquant, entre baston et humour décalé. Toute cette partie est dévouée au combat, Ninja Slayer et Genocide faisant mordre la poussière aux monstres nés de l’étrange pouvoir d’Evolver et aux anciens membres du Dojo Survivor devenus eux aussi plutôt monstres qu’humains. Ça cogne dans tous les sens, avec un florilège de techniques propres à chaque combattant, un soupçon de suspense quand on voit les mutations d’Evolver de plus en plus gigantesques et un Sawatari disparu, revenir en plein combat avec de nouveaux alliés. Si on peut trouver les répliques plutôt légères dans, surtout de la part des renégats qui changent de camp comme de costume, on s’en amuse surtout lorsqu’elles sont accompagnées des remarques acerbes que Ninja Slayer et Genocide ne cessent de s’envoyer à la figure. Ce chapitre fait surtout la preuve que dans l’adversité et pour une cause juste, les pires de justiciers sans foi ni loi peuvent faire front commun. Néanmoins, l’épisode musclé, spectaculaire et parfaitement soutenu par son graphisme nous propose un parfait moment de shonen qui se termine avec une question cruciale : une fois l’ennemi commun abattu, les trois héros n’en sont-ils pas venus aux mains afin de se départager ou de régler d’anciennes querelles ?
Le mystère ne sera pas levé cette fois-ci car la seconde partie du tome nous ramène à la suite du combat que Ninja Slayer mena aux côtés de Nancy, lutte qui lui rapporta LE remède permettant de sauver son maître et ami d’un empoisonnement orchestré par la Sôkaiya. Hélas, à peine a-t-il le temps de donner la solution miracle à son dojo master qu’un émissaire de la Sôkaiya apparaît, le Dark Ninja, un ennemi bien trop fort pour lui ! Et le héros devient celui qui doit être sauvé par son maître. Rabougri par l’âge et la maladie, le dojo master prend alors la défense de son poulain, celui qu’il vient de prévenir contre la ninja soul qui l’habite et qui pourrait bien dévorer son âme tant la rancune de Fujikido est grande. On assiste à une démonstration de force qui doit mener le dojo master à la tombe mais, l’espère-t-il, avec Dark Ninja. Pourtant, il faudra bien le choc de sa mort pour que Fujikido sous son masque de Ninja Slayer se remémore le Dark Ninja comme mais étant celui qui hante ses souvenirs, qui tua sa famille avant qu’il ne soit possédé par la ninja soul. La rage s’empare alors de lui et lui offre la force tant espérée…
Constant dans la qualité de son rendu, l’esthétisme continue de déployer un joli arsenal mêlant héritage comic et manga, dans une mise en page et en cases ultra-dynamique qui sert le récit, assure la compréhension de chaque scène, que l’on soit en pleine action ou associé aux réflexions et tourments des personnages. La minutie du traitement de visages se retrouve tant dans la douceur des traits de Wataame que dans la sauvagerie emportée de Sawatari ou la soif de justice des yeux de Ninja Slayer/Fujikido. Si la faveur va au déploiement des techniques de combat et déplacements des protagonistes, occupant tout l’espace dans les cases, on peut quand même apprécier le travail des arrières plans lors des rares scènes de repos ou d’après-coups.
 Avec ses deux chapitres aux tons opposés, ce tome 7 de Ninja Slayer nous fait savourer un pur moment shonen suivi d’un grand passage seinen mariant tragédie et combat déloyal, révélant un peu plus de la véritable nature de cet anti-héros qu’on ne peut que suivre.
Points forts : 
  • Suite immédiate et final du combat au cœur de la région de Kyoto 
  • Retour à l’arc Neo-Saitama avec l’apparition d’un ennemi de taille 
  • Mise en vedette du maître de Ninja Slayer + + 
  • Union sacrée de trois supers ninjas + + + 
  • Plus de révélations sur le passé de Ninja Slayer + + 
  • Action + + + 
  • Baston + + + 
  • Dynamisme + + + 
  • Humour + + 
  • Personnages bien conçus surtout le dojo master et Dark Ninja 
  • Dessin au service de l’histoire 
  • Mise en scène énergique et fluide 
  • Tous détails très soignés 
  • Chara-design réussi 
  • Édition française de qualité malgré un encrage puissant 
Points faibles : 
  • Dialogues parfois simplets 
Verdict : Un très bon tome !!! 

 

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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