Critique
Notre critique du Tome 8 de Hitman – les coulisses du manga
Dessinateur: Kôji Seo
Scénariste: Kôji Seo
Editeur: Pika
Collection: Shônen
Genre: tranche de vie, comédie
Public: +12 ans
Contenu: 192 pages
Sortie: 3 novembre 2021
Prix: 7,20 euros
Statut de la série: En cours de publication
“Contre toute attente, la nouvelle série de Kasuga, l’auteur du remarquable « Shining Wizard », ne remporte pas le succès attendu. Kenzaki tente d’échanger, en vain, avec son nouveau poulain qui rejette toute critique et se montre très méprisant, en particulier avec son éditeur. Dans le même temps, une bonne nouvelle arrive avec l’adaptation en animé des séries de Shimakaze et Takanashi. Les réunions s’enchaînent et Kenzaki découvre un tout nouveau monde…”
Avec quatre auteurs à sa charge, Kenzaki est très occupé. Il n’a que peu de temps à consacrer à Takanashi avec qui il a une relation secrète. Comme cette dernière connaît bien le milieu, elle ne lui en tient pas rigueur, tout en continuant à se concentrer sur ses séries.
Deux de ses auteurs plongent vers le bas du classement. En effet, Kagusa, pourtant vu comme un excellent auteur, refuse toutes ses remarques en bloc et n’en fait qu’à sa tête. Vu la tournure que prennent les événements, le jeune mangaka hésite à retourner dans son ancienne maison d’édition. La nouvelle série d’Amaya peine à décoller, malgré les nombreuses réunions avec son éditeur. Elle finira par être annulée, au grand dam de son autrice.
Du côté de Shimakaze et Takanashi, tout va bien. Shimakaze arrive même à se hisser à la première place du classement de popularité du magazine. Les ventes sont tellement bonnes que les séries des deux auteures vont être adaptées en anime. Pour Kenzaki, c’est un grand bond vers l’inconnu. Il se retrouve avec encore plus de réunions et découvre un domaine dont il ne connaît rien. En plus des auteurs, il doit maintenant composer avec des producteurs.
En choisissant de mettre les deux auteurs qui ont de l’expérience en difficulté, l’auteur montre que c’est un milieu très difficile où rien n’est jamais acquis. Les mots de Amaya sont durs mais justes et mettent le jeune éditeur dans une situation difficile. En effet, l’empathie de Kenzaki fait qu’il se fait beaucoup de soucis pour ses auteures.
L’attitude de Kasuga fait aussi réfléchir. En effet, suite à une mauvaise expérience avec son précédent éditeur, il ne leur fait plus du tout confiance et voit Kenzaki comme un fardeau plutôt que comme un allié. Cependant, il avait grandement sous-estimé l’obstination de son éditeur. L’auteur devra se remettre en question et accepter de collaborer avec son éditeur afin de ne pas mettre sa carrière en péril.
Avec l’adaptation en animé des séries de Shimakaze et Takanashi, le lecteur découvre une autre facette de l’industrie du manga : les adaptations en animé. C’est un processus très différent qui fait appel à d’autres d’artistes. Des réunions avec les producteurs au choix des doubleurs, le lecteur découvre au travers de Kenzaki un autre pan de cette énorme industrie.
La série continue sur un rythme dynamique. L’auteur arrive à passer d’une situation à une autre avec beaucoup de fluidité. Le récit reste fidèle au tempo qu’il s’est fixé depuis le départ. Cependant, tout semble aller trop bien. Il y a fort à parier qu’un grain de sable ne vienne bloquer ces rouages qui semblent si bien tourner.
Kenzaki progresse et apprend au fur et à mesure des rencontres qu’il fait. Il prend de l’assurance et commence à se faire une réputation dans son milieu. Cependant, il a encore beaucoup à apprendre surtout quand il se retrouve face à une étrange directrice d’agence aux demandes incongrues.
Le jeune éditeur arrivera-t-il à tout mener de front ?
Kenzaki, maintenant en charge de quatre auteurs, doit faire face à plusieurs problèmes. En effet, les séries de deux de ses auteurs plongent vers le bas du classement alors que les séries des deux autres vont être adaptées en animé. En un auteur qui refuse en bloc toutes les critiques et la découverte du monde de l’animation, le jeune homme vit à cent à l’heure. Courage, Kenzaki…
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