Notre critique du tome 8 de « Mon Histoire »

C’est la rentrée. Sans surprise, Takeo et Suna se retrouvent dans la même classe de première. Toujours aux petits soins pour Yamato, Takeo gaffe une fois de plus mais cette fois-ci face au père de son adorée ! Catastrophé, il imagine le pire lorsque Yamato l’invite chez elle le dimanche suivant afin de rencontrer correctement ses parents. Décidé à se montrer sous son meilleur jour, il en fait trop, au risque de déplaire… De son côté, la grande sœur de Suna pense toujours à Takeo. Mais elle ne peut rien face à l’obstination amoureuse d’Oda qui, devant l’apparente indifférence de la jeune femme, n’a pas compris qu’elle commence à considérer sérieusement ses sentiments. Tout s’accélère quand Ai rentre chez elle pour la Golden Week, Oda sur ses talons, s’invitant chez Takeo…

Une nouvelle épreuve pour le couple improbable : la présentation aux parents de mademoiselle ! Toujours empêtré dans son corps de géant cachant maladroitement son grand cœur, Takeo s’imagine comme le roi des gaffeurs alors qu’il n’y a pas de quoi… et il faudra bien l’amitié de Suna et l’amour de Yamato pour délivrer notre héros de ses idées noires sur lui-même. Sans surprise, les parents de Yamato sont aussi gentils qu’elle et ne voient pas les erreurs de convenance dont il s’imagine coupable. Quiproquos assurés !

Plus conventionnelle, la partie centrée sur les péripéties amoureuses Ai-Oda n’a rien d’extraordinaire pour un shojo sauf lorsque Takeo s’emmêle bien évidemment…

L’humour génial de Mon Histoire agit, comme à chaque tome, créant l’alchimie idéale de ce titre qui associe shojo et un léger zest de gag manga. Tous les éléments sont là pour nous faire sourire quand la romance paraît à deux doigts de virer aux larmes et l’effet est garanti !
Même l’apparition d’un rival pour Takeo en fin de tome nous amuse tant les traits de caractère du prétendant sont exagérés. Malgré tout, Kazune Kawahara n’en oublie jamais l’aspect psychologique de ses personnages : tourments sentimentaux, amitié sincère, difficultés d’aborder la vie adulte… La comédie très présente de Mon Histoire n’occulte jamais la profondeur des questions qui se posent aux adolescents, que ce soit dans leur relation à l’autre ou aux autres et au monde.

Le trait de Aruko gagne en fluidité et en maîtrise à chaque tome et cela se confirme par le traitement des émotions sur les visages, le dynamisme des mouvements et la mise en scène de plus en plus efficaces.
Kana nous offre vraiment une perle de shojo avec Mon Histoire, un titre qui s’adresse à tous les lecteurs.

A lire absolument !

Verdict : Un Excellent Tome !!!