Dessinateur : Okayado
Scénariste : Okayado
Editeur : Ototo
Collection : Shonen
Genre : Gag manga, fantastique, hentai
Public : Public averti
Contenu : 166 pages
Sortie : 21 juin 2019
Prix : 7,99 €
Statut de la série au Japon : En cours de publication, adaptée en anime
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Résumé
“Alors que Kimihito tarde à décider laquelle de ses pensionnaires il souhaite épouser, Mme Smith lui propose un voyage d’agrément à effectuer tous ensemble. Cela pourrait être l’occasion de se reposer après les récentes épreuves mais la destination ne semble pas si anodine que ça : à peine arrivé, le petit groupe découvre que le onsen qui les accueille est tenu par une yuki-onna, une femme des neiges, qui a bien du mal à combattre sa vraie nature afin de ne pas faire fuir les clients…“
Notre critique
On l’a souvent écrit sur notre site, Okayado n’est pas le roi de l’originalité narrative… On pourrait penser que cela va changer dans ce tome 8 mais la déception guette.
Certes, on apprécie de changer un peu de décor puisque le voyage de nos héros passe par un onsen et un temple d’une ville thermale avant de se terminer dans une ferme. Mais chaque étape est prétexte à la présentation de nouvelles superbes semi-humaines et à la mise en scène de leurs difficultés d’adaptation au monde des humains. Bien entendu, chaque fois, Kimihito trouve le moyen non seulement de les réconforter dans leur état d’hybrides nécessitant quelques conseils et autres aménagements. Mais il les aide aussi à transformer leur quotidien pour faire de leur activité un plaisir rentable, loin des tracas financiers initiaux. On apprécie néanmoins que ces nouvelles venues ne soient pas destinées à rejoindre le harem du héros, attachées qu’elles sont déjà à leur propre hôte humain logiquement masculin.
Heureusement, le dernier chapitre propose l’incursion mouvementée de deux gardes du corps de l’unité spéciale de Mme Smith dépêchées auprès de Kimihito pour protéger une certaine « XO ». La quête de celle qui pourrait être ainsi désignée parmi les pensionnaires de notre héros occupe toutes les pages entre autres frasques rocambolesques obligeant une fois encore Kimihito à une proximité toutes mains tendues avec les formes plantureuses des hybrides à l’allure de men in black.
Dans l’ensemble, les situations décrites ne varient pas : l’absurde est au rendez-vous, les sentiments aussi, bien qu’ils soient disproportionnés selon l’habitude des semi-humaines. Les chamailleries entre les pensionnaires de Kimihito pour s’attribuer son attention perdurent, engendrent, encore et toujours, destructions et mort imminente du principal intéressé. Plus encore lorsque celui-ci se retrouve, poussé par son grand cœur, aux prises avec les désirs et opportuns tombés de vêtements des créatures rencontrées.
Le charme n’agit pas plus au fil des tomes à moins que l’on soit fan du gag manga à tendance hentai et qu’une incohérence scénaristique sur le long terme ne gène pas.
Le dessin est le meilleur atout de la série avec son trait au plus près des proportions inhumaines de ses belles héroïnes, sans cesse dénudées, toujours peu farouches et promptes à réagir exagérément au moindre toucher « malencontreux ». La mise en scène sert le ton comique omniprésent, conserve le peu d’originalité de l’ensemble.
L’éternel recommencement ne quitte plus Monster Musume qui nous lasse faute de renouvellement et surtout de ligne directrice dans sa narration. Néanmoins, les fans de comédie hentai déjantée seront ravis.